Retour à l'accueil des maisons
8, rue du Colonel
Fabien
Claire et Philippe Luxereau
|
|
|
Avez-vous déjà vu une aussi jolie maison, avec des pierres
meulières d’un aussi bel ocre foncé, resplendissante sous le soleil, et qui
reste toujours jeune et sans retouche, avec ses encadrements de porte et
fenêtres en briques jaunes, entourant joliment de robustes supports métalliques
? C’est celle de
La construction de la maison
Elle est construite en 1920, sur un petit terrain de
300m2, acheté 1800 francs, le 28 novembre 1919, au propriétaire Jules Herbron,
par Alphonse Bergère, 32 ans et sa compagne Berthe Fournier, 31 ans, tous deux
natifs de l’arrondissement de Laval, chacun versant la moitié du prix. Le
couple contractera mariage en 1923.
En attendant, la maison est rapidement construite pour y
abriter non seulement Berthe et
Alphonse, mais aussi Jeanne, la maman âgée d’Alphonse, qui y décède peu de
temps après, le 28 mai 1920, et les deux filles de Berthe : Andrée 7
ans et Jeannette 5 ans.
Mauricette et moi n’avons connu la famille que plus tard,
puisque nés en 1921 et 1926, mais nous nous souvenons bien de nos voisins qui
ont demeuré parmi nous jusqu’en 1934, alors que nous avions atteint nos 13 et 8
ans.
Alphonse est un homme courageux. A 32 ans, lorsqu’il
arrive à Viroflay, il est chaudronnier et lorsqu’il quitte sa maison, 14 ans
plus tard, il est devenu contremaître. C’est un manuel habile. Il fabrique des
barrières en ciment armé pour clôturer sa propriété, et séparer les parties
différentes de son jardin : potager, verger, agrément.
Il invite volontiers ses camarades de travail dans sa
maison, où il reçoit également des voisins puisque c’est lui, comme nous
l’avons relaté dans l’histoire de la maison du N°1 « villa des Rouges
Gorges » qui parraine le mariage de Marcel Vallée et de Julienne Berthon.
Berthe, est une femme enjouée. François se rappellera
toute sa vie l’avoir un jour invitée à monter dans une vieille voiture
d’enfant, modèle anglais : quatre grandes roues et deux grands ressorts,
avec laquelle André Boulay (frère de Mauricette) et moi, à l’âge de 11 -13
ans, nous dévalions la rue, bien avant qu’elle ne soit faite, pour nous griser
de vitesse automobile.
Ce jour là donc, Mme Bergère accepte, pour prouver à ses
voisines rassemblées qu’elle est restée jeune. Je jubile encore, 70 ans après,
des cris de terreur poussés par Berthe, tandis que la bagnole s’emballe pour
s’engouffrer
Pour Mauricette et François, Andrée et Jeannette sont deux
grandes et jolies jeunes filles.
Jeannine Vallée, qui a leur âge, nous rappelle qu’elles
sortent souvent avec Elie et Auguste Besnard qui les emmènent le soir dans leur
De Dion Bouton, la seule automobile du quartier. Pourquoi Berthe, qui doit
chaperonner ses filles, ne ferait-elle pas partie de l’expédition ?
A-t-elle été assez vigilante ? Toujours est-il qu’il
arrive un jour un événement qui va bousculer la famille et le quartier.
Ayant atteint l’âge légal de 21 ans, Andrée décide de
convoler en justes noces avec Pierre, devant Monsieur Bénazet, maire de
Viroflay.
On n’a aucun mal à imaginer qu’un jeune officier aviateur
au cours d’un bal à « La popote des Ailes » (1) à Viroflay se soit
laissé séduire par
Mais, à l’époque, l’Armée Française est maître, au nom de
la République, de procéder à une enquête sur la moralité de la future épouse et
d’interdire éventuellement le mariage à « ses hommes ».
Or, le jour même de la cérémonie, alors que les familles
sont rassemblées devant Mr le Maire, une estafette de l’armée de l’air surgit,
avec l’ordre de stopper le mariage, auquel l’officier de l’Etat Civil doit
obéir, à la consternation générale.
La vente de la maison
Cet évènement a-t-il été, pour Alphonse Bergère, un
élément déterminant de sa décision de changer de domicile ? Toujours
est-il qu’il vend sa maison le 29 mai 1934 à Raoul et Marie Thérèse Luxereau et
abandonne son poste de contremaître à
Sans nouvelles d’Andrée, ils sont par contre en relation
avec la famille de Jeannette, qui a épousé en premières noces le frère Charles
d’André Largemain.
Charles et Jeannette sont décédés, lui le 13 février 1984,
elle le 13 janvier 1991.Ils ont une fille : Marie José qui habite à Paris
ainsi que la fille de cette dernière, Marie.
Mr et Mme André Largemain se chargent de leur envoyer l’histoire de la maison de leurs ancêtres,
qui reposent au cimetière des Essarts, Alphonse depuis 1969, Berthe depuis
1983, et auxquels nous sommes allés rendre hommage.
(1) « La Popote des Ailes » rue de Jouy, était
le rendez vous des Aviateurs de Villacoublay, avant de devenir le Musée de
l’Aviation.
Achat de la maison par Raoul et
Marie-Thérèse Luxereau
Lorsqu’ils découvrent dans notre rue, au printemps 1934,
une maison à vendre, Raoul et Marie Thérèse (que nous appellerons désormais
Thérèse) viennent de prendre leur retraite d’enseignants des écoles communales
laïques de province, et désirent se rapprocher de leurs enfants.
Leur dernier poste est celui de Celettes, dans le Loir et
Cher, département dont ils sont originaires. Lui est né le 17 octobre 1879 à
Tripleville. Elle, le 17 mai1884 à Josnes, distante de quelques kilomètres, où
ils se marient le 4 septembre 1903.
Raoul et Thérèse ont suivi une carrière parallèle, mais
Raoul est devenu directeur, tandis que son épouse, mère de famille de deux
enfants est restée institutrice.
On peut les féliciter d’avoir accompli leur double tâche
d’enseignants et de père et mère de famille durant 35 ans. Michel est devenu
médecin, tandis que Jacqueline termine ses études à la faculté de pharmacie de
Paris.
L’acte d’achat de
Le quartier les accueille avec apaisement et Louise Boulay
(maman de Mauricette) qui met tout le monde à l’aise, les trouve absolument
charmants, ainsi que leur fille Jacqueline qui demeure avec eux.
J’ai 13 ans et suis frappé par la haute stature de
« Monsieur Raoul » qui procède
vis-à-vis de moi par interrogation, tout comme mon maître, sévère et
vénéré : le Père Hébert, de l’école des Arcades de Viroflay, où je prépare
mon Certificat d’Etudes Primaires.
Par contre Thérèse est aussi discrète que son mari me
semble curieux de connaître ma vie de jeune garçon, en vue sans doute de
m’aider de ses conseils, sachant que j’ai perdu mon papa depuis l’âge de cinq
ans.
Les choses évoluent rapidement car le 25 Mai 1936, 8 jours
avant l’avènement du Front Populaire, je deviens jeune employé à
La guerre éclate en 1940 et, par un concours de
circonstances tout à fait inattendu, Raoul devient mon collègue dans la même
administration !
Désirant en effet se rendre utile en ces temps troublés,
il s’embauche là où travaille Pierre, un neveu qu’il héberge chez lui, à
Raoul ne manquera jamais à son travail car même en cas
d’arrêt des trains, conséquence des hostilités, il fera gaillardement à pied
l’aller retour Viroflay-Paris.
(2) A noter que jusqu’aux ordonnances d’octobre 1945, les
caisses d’assurances sociales sont de toutes obédiences, de toutes professions
et dispersées sur l’ensemble du territoire national. Or les caisses de
l’agriculture sont unifiées, pendant l’occupation, par
Tandis que mon collègue cesse cette activité provisoire à
la libération, je poursuis ma carrière en lui donnant de temps en temps des
nouvelles de la profession !
En 1946 Raoul joue un grand rôle dans le quartier, car
c’est lui qui engage ses voisins, Jean et Jeannette Douin du N°10 et Maurice et
Louise Boulay du N°12, à acheter avec lui la grande parcelle de terrain mise en
vente derrière chez eux par Himbert Barbette le propriétaire du N° 27 de la rue
des Sables.
Cet achat en commun permet de multiplier par trois la
grandeur de leur terrain respectif pour eux et leurs héritiers qui peuvent leur
en être reconnaissants.
Pendant 20 ans, nous avons été heureux de côtoyer Raoul
qui nous quitte à l’âge de 76 ans le 12 mai 1955 en décédant à Trappes près de
Michel, son fils médecin (3), et de garder Thérèse qui vivra parmi nous encore
de nombreuses années, aidée par ses voisins et suivie par Michel qui vient
régulièrement la voir.
Elle décide ensuite d’aller finir ses jours près de sa
famille à Saumur dans la région de son enfance où elle décède le 15 mars 1970
dans sa 87ème année.
Quelques mois auparavant, sachant qu’elle ne pourrait plus
jamais revenir dans sa maison de Viroflay le conseil de famille décide, avec
elle, de la mettre à la disposition de ses petits enfants : Claire et Philippe Luxereau
(3) Bien que le Docteur Michel Luxereau n’ait pas habité
Viroflay, contrairement à sa sœur Jacqueline, à laquelle nous adressons notre
bon souvenir, nous lui devons un hommage particulier :
Les parents de Philippe demeuraient près de la gare de
Trappes qui fut la cible des bombardements alliés pendant la guerre et lors de
Michel est décédé
en 1992 et son épouse Madeleine en 1995.
Claire et Philippe Luxereau
Luigina, Claire Locatelli, dont les noms chantent son pays
natal, rencontre Philippe Luxereau à Paris en 1962.
Il poursuit ses classes militaires au fort de Vincennes à
l’issue d’un sursis légal, lui ayant permis de terminer son internat à la
faculté de médecine de Paris.
Ils se marient l’année suivante, peu avant la fin des
obligations militaires de Philippe.
Le ménage travaille et vit à Paris. Il accueille
successivement deux filles : Catherine, le 2 Octobre 1966 et Sylvie, le
18 février 1969. La jeune famille est bien à l’étroit dans son appartement
parisien, alors qu’un troisième bébé s’annonce à l’horizon.
Elle connaît bien Viroflay, pour y avoir souvent visité la
grande mère de Philippe, Thérèse.
L’accueil du quartier
C’est ainsi que le quartier accueille pour la rentrée des
classes 1969, la famille de Claire (le 1er prénom est réservé pour
les grandes circonstances) et Philippe Luxereau, qui est devenu médecin
cardiologue, tandis que Claire se consacre à l’éducation de ses enfants, tout
en tenant le secrétariat de son mari.
Claire avouera plus tard, que l’accueil de son voisin d’en
face fut plutôt froid. A-t-il été impressionné
par la noble stature d’une grande et jolie femme enceinte ? Depuis,
il essaie de se rattraper à chaque fois que les dieux lui accordent d’être sur
le seuil de sa porte en même temps que sa
voisine.
Dès leur arrivée, nos nouveaux voisins adhèrent avec
intérêt au projet en cours de construction de la rue du Colonel Fabien. En
1972, lors des travaux, Claire, qui n’a peur de rien, demande au chef de
chantier de lui monter un piano par la grande fenêtre du 1er étage
au moyen de sa pelleteuse. Ce fut un grand succès !
Philippe est élu membre du bureau de l’Association et
devient son président-directeur de 1983 à 1988. Il n’a jamais eu son pareil pour rédiger une lettre
à la Municipalité, ou pour apaiser les conflits qui surgissent inévitablement
dans la vie de toute association.
En 1998 pour le 30ème anniversaire de
l’Association, ils synthétisent l’histoire de la rue du Colonel Fabien, dans un
opuscule illustré, résumant le long récit de François et Mauricette.
La transformation du jardin et de la
maison
Le jardin se transforme littéralement dès l’arrivée de la
famille : les barrières de ciment armé plantées un peu partout par
Alphonse Bergère (que Raoul Luxereau n’aurait jamais eu la force de modifier),
tombent sous les coups de marteau que Philippe leur assène dans ses courts
instants de repos. Il doit aussi arracher force arbres inutiles.
Le matin du 26 mars 1970, Claire se sent pleine d’énergie
et trouvant que cela ne va pas assez vite, se met à arracher des
racines récalcitrantes ! Elle est arrêtée dans son élan, par une personne
encore plus pressée, qui a hâte de voir le jour. Est-ce un garçon ? Non,
c’est une fille ! Anne est
accueillie avec amour par toute la maisonnée.
Philippe qui aurait tout de même bien voulu avoir un
garçon, se verra offrir par un de ses amis, en guise de consolation, une
assiette cadeau portant l’inscription humoristique : « 3 Filles avec
la Mère font 4 Diables pour le Père »
Le jardin est une des passions de Claire, après
l’éducation de ses filles, et le secrétariat de Philippe ; le reste de son
temps est consacré à la culture de ses fleurs, de ses bambous, à l’entretien et
la décoration de sa maison. Elle bâtit de ses mains des murets de ciment et
pierres meulières pour mettre en valeur des massifs suspendus. Elle deviendra
une fervente participante à l’échange des « Plans du Colonel » qui a
lieu chaque printemps.
C’est elle qui, de toute évidence, est l’inspiratrice de
l’embellissement du jardin et des agrandissements successifs de la
maison :
En 1979 une terrasse est construite, au niveau du rez de
chaussée, qui entoure tout le coté sud-ouest de la maison et se relie de
plain-pied au jardin arrière. Pour l’inaugurer, Catherine, Sylvie et Anne, font
de jolies invitations coloriées à tout le quartier, qui accourt en grand nombre
le soir de ce 23 septembre 1979 pour la fête de rentrée de l’Association.
Lorsque les filles grandissent, elles prennent possession
des trois chambres du 1er étage, tandis que leurs parents aménagent
à l’ancienne leur petit nid douillet dans le grenier, éclairé plein sud par un
chien assis.
A cette occasion le toit de tuiles rouge changera de
teinte pour une coiffure plus sobre. Ce détail permettra plus tard à
l’architecte d’harmoniser les toits des constructions annexes avec des
matériaux de même couleur.
En 1990, pour se rapprocher de la nature, un appendice est
construit derrière la maison en forme de chalet (rappel savoyard), qui s’ouvre
sur le jardin et la terrasse et devient le séjour préféré des parents dont les
hirondelles s’envolent l’une après l’autre.
Le rêve de Claire
Depuis de longues années Claire rêvait d’agrandir le
garage coincé dans un espace trop étroit pour y faire entrer une voiture. Le
respect pour ses voisins âgés Jeannette et Jean Douin qui, de toute évidence,
n’auraient pas accepté de modifier leur jardin, empêchait tout projet
d’aboutir, alors qu’une soixantaine de m2 de terrain seulement était
nécessaire.
Or, après les décès successifs de Mr et Mme Douin, fin
décembre 1999, leur fils Michel, chargé de la vente du terrain et de la maison,
désirant faire preuve de reconnaissance envers les voisins qui ont entouré ses
parents, a la patience d’attendre que les trois riverains de la propriété, se
mettent d’accord pour se partager l’achat de ces
C’est au printemps 2004 que le rêve de Claire est devenu
réalité :
Le garage prévu à l’origine a revêtu l’aspect d’un espace
très haut en béton moulé s’accordant avec la maison moderne de forme cubique sa
voisine et décoré de bambous verdoyants.
Mais surtout, Claire et Philippe en ont profité pour
réaliser un agrandissement de leur surface habitable qui, de l’extérieur côté
jardin, reproduit le jumeau du premier chalet. Leur architecte Philippe Delage,
a conçu, à leur demande, un rez de jardin complètement transformé, reliant à
l’intérieur les deux chalets, avec création d’une grande chambre donnant vue
directement sur toute la profondeur du jardin. Puis, en revenant sur le devant,
on emprunte un couloir spacieux, décoré
d’un côté par les magnifiques pierres meulières de la maison mère et de l’autre
s’ouvrant successivement sur : une salle d’eau dernier cri, un dressing
confortable, puis un WC.
Bref, un nouvel appartement pour jeunes mariés !
Claire et Philippe ont aménagé leur rez de chaussée pour vivre le restant de
leurs jours dans ce nouvel espace de plain-pied, laissant le reste de leur
maison à leurs enfants et petits-enfants, dont le nombre est en train
d’augmenter !
Nos gentilles voisines que nous avons vu grandir,
s’épanouissent maintenant chacune de leur coté :
- Catherine est médecin psychiatre à Bruxelles. Elle
perpétue ainsi la noble tradition familiale des disciples d’Hippocrate, dans
une spécialité difficile. Elle est devenue maman, à l’exemple de ses sœurs.
- Sylvie, mariée à Julian Gray, est maman de Jasmine née
le 25 juillet 2001 et d’Alexander, le 26 octobre 2004. La famille vit en
Angleterre.
- Anne, qui partage sa vie avec Damien Truffaut est, à son
tour, l’heureuse maman du petit Louis, né le 9 juillet 2002, qui attend un
petit frère ou une petite sœur. Ils restent à Paris.
Inutile de dire le bonheur de Claire et Philippe qui sont
maintenant récompensés d’une longue attente de grande paternité et que nous
trouvons merveilleusement attendrissants, chaque fois que nous les voyons
pousser une voiture d’enfant !
Leurs engagements sociaux
En 1989, Claire accepte de figurer et d’être élue sur la
liste de gauche « Solidaires à Viroflay » Pendant deux mandats
jusqu’en 2001, elle se battra notamment pour l’avancée des problèmes de l’Ecole
Publique et de
Depuis très longtemps, Philippe, qui modestement n’accepte
que le titre de Médecin Cardiologue, se dévoue avec Claire dans plusieurs
Organisations Non Gouvernementales (ONG) successives, où ils apportent les
secours et l’aide médicale d’urgence, dans des circonstances souvent
périlleuses, notamment en direction de l’Afrique et du Rwanda et ces dernières
années en Irak et en Palestine. Philippe doit maintenant lever le pied, pour
s’occuper de ses petits enfants.
Ils sont et restent responsables de Secteur d’Amnesty
International et, à ce titre, nous invitent de temps en temps à participer à
des rencontres, telle celle qui s’est déroulée à l’Eglise N.D de Lourdes de
Chaville, où Philippe, non croyant, mais respectueux de toutes les religions, a
fait un « prêche » remarquable en faveur des droits de l’homme,
dans la chaire de Vérité de cette Eglise, aimablement prêtée pour la
circonstance.
Merci, Philippe et Claire, pour tout ce que vous êtes.
Nombre de personnes et plus particulièrement un des
rédacteurs de votre histoire à Viroflay, vous doit beaucoup. Merci pour les
dons d’intelligence, de savoir et de cœur, que vous prodiguez discrètement dans
le quartier.
Nous vous souhaitons d’y demeurer longtemps.