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6, rue du Colonel
Fabien
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Elle
appartient actuellement à la Famille de Bary qui l’a mise en location depuis le
1er septembre 2001.
La maison
Bien
harmonisée avec celle du N°4, sur une ligne identique et d’un style très proche,
s’appuyant l’une sur l’autre tout en restant autonomes sur chacune de leur
frontière mitoyenne, cette seconde maison est construite pendant les années
1969-1970, c'est-à-dire un an après sa voisine, par le nouveau propriétaire du
terrain de
La
maison comporte : au rez de chaussée, où l’on accède par un balcon
terrasse : Hall d’entrée, cuisine, grand séjour avec cheminée, une
chambre, une salle de bains avec w.-c.,
Au
premier étage : un dégagement, trois chambres, cabinet de toilette avec
douche, un w.-c. séparé et trois greniers. Au dessus combles non aménageables.
Au
sous sol : Chaufferie avec chaudière à gaz, une grande salle et un grand
garage.
Le terrain
Comme
nous l’avons expliqué antérieurement dans l’histoire des maisons des N° 2 et 4
de la rue, ce terrain, vendu par Jean Simmat, résulte d’un savant partage en
lots d’un grand terrain, ce qui explique sa profondeur et la construction de
ces deux maisons au fond de leur jardin, en retrait de l’alignement des autres
maisons de la rue.
La personnalité du
premier propriétaire
Georges
est né en 1927 à Paris, il a 43 ans, patron garagiste près du « Puits sans
vin » à Chaville, il est autoritaire et indépendant.
Lorsqu’il
prend possession de son terrain, l’association de la rue vient d’être
homologuée par arrêté préfectoral et tous les propriétaires tenus de se plier à
la loi de la majorité.
Ses
premiers contacts avec l’Association sont froids, car la législation le
contraint à payer sa redevance syndicale, et le deviennent plus encore, lorsqu’il comprend le but poursuivi : la
viabilité de la voie.
« J’ai acheté ce terrain parce que le
caractère champêtre de ce chemin me plait et vous voulez l’élargir et le
viabiliser, Non, je ne marche pas ».
Il
a fallu la patience et la persuasion de Pierre Caquet, (mari de Mauricette)
notre Directeur de l’ASA (Association Syndicale Autorisée des Propriétaires)
pour le convaincre que nous ne pouvions continuer à voir nos eaux sales
enrichir l’herbe de nos bas côtés et nos voitures surcharger les
garagistes amenés à changer nos suspensions ! Sans compter
l’enrichissement de nos propriétés, tout en conservant toute la dimension de
son terrain, contrairement à ses voisins d’en face, obligés de céder deux
mètres de terre sur toute l’étendue de leur façade.
Le ménage Piqué
Georges
est marié à Simone Muniez depuis 1951. Simone est une fille du Nord effacée,
elle est née à Douai en 1924. Nous ne la verrons pas avant la fin de la
construction de la maison, .qui est trop grande pour un couple qui restera sans
descendant.
Simone
est de santé fragile ; nous la verrons encore plus rarement que Georges dans
nos fêtes et manifestations diverses. Durant la maladie de son épouse, Georges
a recours à Philippe Luxereau et lui demande conseil pour sa propre santé.
Elle
décède le 11 octobre 1983 à St Sebastien de Morsent dans l’Eure et une
délégation de notre Association composée de 4 personnes se rend à son
inhumation à St Rémy sur Avre.
Après
le départ de Simone, Georges nous sera reconnaissant de notre démarche et nous
paraîtra de plus en plus accessible, devenant parfois blagueur sinon grivois au
cours de nos rencontres associatives.
Un
jour il nous raconte comment s’est déroulée sa conscription militaire :
« Lorsque
je me fais recenser, figurez vous que le troufion de service me dit : tu
n’es pas inscrit puisque tu es du sexe féminin !
Mon
père qui avait du trop arroser ma naissance avait déclaré à l’état civil :
Georges du sexe féminin.
Inutile
de vous raconter ma réaction ! Vous me croirez si vous voulez, mais j’ai
du me déculotter devant trois médecins majors pour authentifier mon sexe
masculin, au regard de
Mais
Georges Piqué, mal dans sa peau et dans son corps depuis la mort de Simone, se
laisse aller, sans objectif dans sa vie de retraité de 61 ans, et décide du
jour au lendemain de vendre sa propriété a un marchand de biens : Mr Adam,
qui l’acquiert le 30 mai 1988.
Auparavant
nous lui disons au revoir, en même temps qu’a Zita et Jean Veys, le 21 mars
1988 à
Georges
retourne habiter Chaville où nous le rencontrons parfois au Monoprix, mais il
décline rapidement et doit être hospitalisé plusieurs fois à Paris où il décède
le 17 avril 1992.
Suivant
ses dernières volontés il sera transporté dans la sépulture familiale des
Piqué, près de Simone son épouse, qu’il a ainsi rejoint dans sa dernière
demeure terrestre de St Rémy sur Avre.
Le
28 décembre 1988, Nigel Sharpe et Dominique Godard, mariés depuis le 12 décembre
1981, achètent, devant maître Bastard de Crisnay, de Garches, la maison du N°6
de la rue du Colonel Fabien, à Mr Adam, marchand de biens, qui l’avait acquise
5 mois auparavant, en vue de la revente.
Nigel
est anglais. A 33 ans, il est directeur Informatique à Paris.
Dominique,
gentille Parisienne de 31 ans, se consacre à leurs deux enfants : Anthony
5 ans et Laura 18 mois.
L’association
des Propriétaire de la rue du Colonel Fabien est heureuse de les accueillir à
son Assemblée Générale du 20 janvier 1989, dans la maison de la « Ville
aux Bois ».
Ils
arrivent de Chaville où ils demeuraient près du bois de Meudon, et souhaitent
acheter une maison plus ensoleillée, sur
la rive droite de Viroflay, près de la forêt des Fausses Reposes.
Très
vite la famille s’insère dans le quartier, qui possède derrière la Ville aux
Bois, une crèche familiale: « Barbe à Papa », gérée par les parents,
qui s’investissent tour à tour pour la faire fonctionner et dans laquelle
Dominique deviendra vite l’une des responsables.
Nigel
se souvient de la gentillesse des filles Luxereau venant faire du baby-sitting
pour permettre aux parents de se relaxer de temps en temps, et aussi des
contacts avec les Taché, notamment lors de vacances de ski, où ils ont emmené
Joanna.
L’année
suivante, on inaugure la plaque de la villa « Les
Hirondelles », sur la maison des Lemaire, avant de monter tous ensemble
dans la forêt de Fausses Reposes pour le ramassage du bois mort, sous la
conduite de Mr l’Inspecteur des Eaux et Forêt. Laura grimpe sur les épaules de
son papa pour aller chercher le bois qui fera un joli feu de cheminée dans la grande salle de séjour de leur
maison.
En
1993 Dominique et Nigel se séparent d’un commun accord et vendent leur maison à
la famille de Bary.
Aujourd’hui
Anthony, qui a 22 ans, a pris son indépendance et habite à Paris.
Laura,
qui est majeure depuis quelques mois, préfère rester avec son papa
Ils
habitaient Sèvres mais ont décidé de vivre en province et viennent de partir
pour Tours, ce qui n’empêchera pas Nigel de poursuivre ses activités
professionnelles à Paris, à une heure de TGV de sa nouvelle résidence
.
La famille de Bary
Elle
emménage au mois d’août 1993, venant d’un immeuble de
Anne
et François, mariés à Dieulefit (Drôme) le 6 août 1983, ont 3 enfants :
Brice 5 ans, Laurence 3 ans et Caroline 8 mois. Enfin, tout ce petit monde va
pouvoir s’ébattre et faire du bruit sans
gêner le voisinage.
François,
né en1951 à Loriol (Drôme), est directeur des Ressources Humaines à Paris.
Anne,
née en1956 à Metz, cumule son rôle de mère de famille et sa profession de cadre
à
L’association
de la rue et sa présidente, Françoise Chuet, les accueillent à « La Ville
aux Bois » le dimanche 26 septembre 1993, à l’issue d’un tournoi de ping
pong, où vainqueurs et vaincus se retrouvent autour du verre de l’amitié.
Pour
réaliser un bon équilibre et donner un allié à Brice, son petit frère Renaud
naît en janvier 1996, sous la protection de « Ste Félicité » à Paris (clinique où sont nés tous ses frères
et sœurs).
Aménagement et
agrandissement de la maison
Dès
leur arrivée dans leur maison, en 1993, François et Anne avaient déjà réaménagé
totalement la cuisine et la salle de bains du rez de chaussée et créé la salle
de bains du premier étage.
Six
mois après la venue de Renaud, Anne et François agrandissent leur maison. Sans
nuire à son harmonie avec la maison voisine et l’environnement.
Le
nouvel appendice est édifié sur deux niveaux, en retrait, sur le coté gauche,
et sur l’arrière de la construction
initiale. Ils créent ainsi deux chambres supplémentaires et une salle de
douche.
Ils
utilisent habilement la terre des fondations, pour remblayer l’arrière de la
maison et transformer la fenêtre du grand séjour, en une porte fenêtre donnant
directement sur le jardinet ainsi créé. L’agrandissement s’accompagnera d’un
crépi clair qui rajeunira la maison, devenue très spacieuse.
La vie dans le
quartier
Un
incident est venu, une fois, troubler la paix
de la famille et intriguer le quartier.
Une
nuit, Anne, entend des bruits suspects
dans les combles « non aménageables » au dessus de son lit. !
Stupeur, qui a pu s’introduire ? Serait-ce un fantôme ? La
« Giroflée Libre » est chargée de l’enquête.
C’est
Jean-Pierre Toulgoat qui révèle le lendemain : « je viens de voir
une grosse fouine, remonter la rue en direction de la forêt »
C’est elle, de toute évidence, qui s’était introduite dans les combles de la
maison, mais nous n’avons jamais su comment !
Pendant
8 ans nous rencontrons souvent Anne et nos jeunes voisins dans les diverses
manifestations de la rue : en 1994,
Brice en tant que Président du Jury, ceint de l’écharpe tricolore, remet au
doyen d’âge le diplôme de Président d’Honneur à Vie ! Ou bien encore
Caroline se transforme en Reine lors de la fête de septembre 1999. Anne garde
les souvenirs des premiers pas de Caroline et de ceux de Renaud et puis des
conseils de jardinage échangés avec Claire Luxereau à travers le
grillage !
Jusqu’au
jour où, par suite d’obligations professionnelles de François, toute la famille
nous quitte pour Strasbourg, le 1er Septembre 2001, après avoir loué
la maison à la famille de Penfentenyo, par l’intermédiaire d’une agence de
Viroflay.
Par
amitié, Anne et François avec lesquels nos contacts sont toujours cordiaux,
restent adhérents de notre Association.
La famille de
Penfentenyo
Elle
arrive dans cette maison le 1er septembre 2001, lorsque chacun se
préoccupe de la rentrée des classes.
Elle
vient de Boulogne sur Mer, en raison des obligations d’Alain
Qui
est directeur du management de projet et de la qualité chez
« Scetauroute », entreprise d’environ mille personnes, dans
l’ingénierie d’infrastructures (routes, voies ferrées, canaux, pipe-lines,
ports, aéroports), dont le siège est à Saint Quentin en Yvelines.
Cette
maison est sa dernière chance de pouvoir regrouper sa famille, tout en
répondant aux exigences de son entreprise. La famille en est à son 9ème
déménagement pour des raisons identiques.
Quelques
jours plus tard nous faisons connaissance de Tiphaine, son épouse charmante,
arborant toujours un large sourire. Tiphaine et Alain sont d’origine bretonne,
comme leur nom le laisse à penser, mais ils ont vécus 15 ans en Afrique
(Ethiopie, Guinée, Zaïre) puis en France : Versailles, St Malo,
Boulogne sur Mer où ils sont resté 8 ans.
Mariés
le 20 octobre 1979 à Fougères, ils ont 5 enfants, tous nés dans la clinique et
sous le signe de « l’Espérance » à Saint Malo : Maud, en1 981;
Tanguy, en1983 ; Solène, en 1985 ; Louis-Marie, en 1988 ; Margo
en1990.
Nous
accueillons la famille lors de notre fête de rentrée du 15 septembre 2001, à
laquelle enfants et parents participent avec entrain et beaucoup de
gentillesse. Cela leur donne l’occasion de découvrir, chez Yu-Ing et Alexis
Galley, des cousins communs !
Tiphaine
est très attentive à la peine de
C’est
également une personne de caractère qui va jusqu’au bout de ses engagements.
Dès
son arrivée elle prend conscience des difficultés des familles à revenus
modestes à se loger à Viroflay. Elle est douée en communication et participe
avec d’autres, à la réflexion de la communauté catholique de Viroflay sur le
droit au logement pour tous .Elle va même jusqu’à demander à l’abbé Pierre
lui-même, en mars 2004, de soutenir notre action !
Avec
Alain, elle est engagée dans des œuvres caritatives concernant les plus
déshérités du tiers monde, ou bien encore les prisonniers, en les visitant avec
le soutien de l’association du « Bon Larron ».
Nous
verrons moins Alain et les grands enfants, pendant les 3 années qu’ils ont
passé dans le quartier, sauf lorsque François Lemaire les appellent à l’aide,
pour résoudre des problèmes d’ordinateur !
La
famille nous quitte le 1er août 2004, mais nous laisse un message
que nous n’oublions pas et que nous résumons :
« Où que vous alliez, allez-y
avec le cœur.
Bien qu’étant déjà à notre 10ème
déménagement, nous sommes heureux cette fois ci de ne pas aller trop loin. Nous
changeons seulement de rive, puisque nous allons habiter sur
Nous emportons avec nous des
souvenirs du Colonel Fabien, des pousses de bambou, que nous allons planter
dans notre jardin de la rive gauche
Nous remercions tous nos voisins à
qui nous savions demander quelque fois un service, en étant sûrs que la réponse
serait toujours positive ».
Bienvenue à la
famille de Pontbriand
C’est au cours de l’été
2005 que nous accueillons Xavier et Annaïk de Pontbriand avec Maël, 18 ans, Gildas16
ans, Goulven 15 ans, Maîwen11ans et Mériadec 8 ans.
Annaïk gouverne sa
famille, Xavier est colonel d’infanterie, chef d’état major de l’armée de terre
à Paris.
Lors de notre fête de
rentrée il s’est simplement présenté comme le second colonel de la rue !
Annaïk et Xavier ont été
absolument charmants en participant souvent aux réunions ou activités joyeuses
de l’Association, pendant le temps de leur séjour dans notre rue, qui a pris
fin en Juillet 2007, en même temps que celui de Gisèle et François Lemaire. Ils
se sont promis de se retrouver dans le Nord, car Xavier a été promu au grade de
général à Lille.
Bon vent à cette famille bretonne,
très simple malgré son rang, et qui, personnellement, à contribué à me faire
voir d’une autre façon le rôle de l’armée Française.