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4, rue du colonel Fabien
Famille
Bassez
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Il
est dans notre rue une maison blanche blottie au fond d’une longue allée, dont
le portail toujours ouvert, ce qui facilite à la fois l’entrée des visiteurs et
des voitures (toujours consciencieusement garées) : c’est la maison de
Sa
particularité est d’être la première bâtie aussi loin des bruits de la
circulation, ce qui lui donne un charme particulier avec celui des fleurs et
des arbres bordant l’entrée des visiteurs, invités à franchir le grand portail,
et à cheminer jusqu’à la porte d’entrée de la maison, située sur le balcon-terrasse.
Origine du terrain
Comme
nous l’avons dit précédemment dans l’histoire de la maison du n° 2, le terrain
de
Ce
lotissement, agréé par arrêtés préfectoraux des 1er février et 24 avril 1967,
permet aux deux frères Simmat de bénéficier chacun d’un lot de terrain
constructible en retrait des autres alignements, et ayant vue sur l’arrière des
autres pavillons de la rue.
Roland
Simmat reçoit le lot du n° 4 et Jean, celui du n°6 de la rue du Colonel Fabien
(voir n° 6).
Construction de la maison
Sur
ce terrain de 460m2 qui lui échoit, Roland Simmat fait construire la Maison
dont la façade n’a pas changé depuis l’origine, avec ses larges ouvertures et
sa porte centrale au rez de chaussée, ouvrant sur le balcon terrasse, ainsi que
ses deux fenêtres du premier étage encadrées par une avancée élégante de la
toiture de tuiles.
La
construction est confiée à
Elle
est composée d’un sous sol avec garage, chaufferie, buanderie, cave à vin ;
d’un rez de chaussée avec entrée, cuisine, séjour, 2 chambres, salle de bains,
w.c. et d’un premier étage avec 2 chambres, cabinet de toilette et roberie.
.
L’achat de la maison par
Revenant,
pour des raisons professionnelles, de Loire Atlantique vers la région
parisienne, après avoir pris une location à Maurepas, la famille souhaite se
rapprocher de Paris.
Jeannine
et André recherchent une maison dans Chaville ou Viroflay, attirés par la
verdure de l’ouest parisien et l’attrait des 5 gares SNCF qui relient ces deux
communes à
En
prospectant notre quartier ils découvrent la pancarte « à vendre »
sur
André
est Ingénieur de l’Ecole des Arts et Métiers de Lille et de l’Ecole Nationale
Supérieure du Pétrole et des Moteurs de Rueil. Il travaille chez ELF, Jeannine
reste au foyer pour se consacrer à ses tâches de mère de famille.
Mariés
le 26 octobre 1962 à la Mairie de Gentilly. Nés tous les deux sous le signe de
la Balance, ils forment un couple « équilibré » et ont deux
enfants : Pierre Henri né le 13 août 1964 et Isabelle le 29 octobre 1966.
Lorsque
la famille emménage dans notre rue du Colonel Fabien, au printemps 1977,
l’Association est heureuse de l’accueillir à son Assemblée Générale du 14 juin
1977 .Nous la retrouvons lors de nos Fêtes et notamment à celle du dimanche 23
septembre 1979 pour l’inauguration de la terrasse de Claire et Philippe
Luxereau.
L’agrandissement de la maison
Très
vite, la maison, qui reçoit parfois des
parents de province, s’avère manquer de pièces.
Qu’à
cela ne tienne, l’entreprise de maçonnerie Romanzin de Viroflay est chargée, en
1980, de transformer le toit pentu couvrant l’étage à l’arrière de la maison en
une avancée semblable à celle de la façade avant, permettant ainsi de créer deux
chambres supplémentaires, éclairées par trois nouvelles fenêtres.
Leurs engagements civiques et sociaux
Dans
le quartier : dès son arrivée, il y a 27 ans,
Dans
la ville : Jeannine prend plaisir à travailler avec Mme de Gisors,
historienne et archiviste de la Ville de Viroflay. Elle reste très discrète sur
sa participation à ATD Quart Monde.
Elle
fut longtemps, comme Mauricette et Gisèle, une maman ou une grand-mère « Aide
aux devoirs », activité qui lui a procuré beaucoup de plaisir.
Plusieurs
enfants du quartier : Nora, Samir, Fahat, gardent un bon souvenir de la
patience de Jeannine.
André
milite depuis 1980 dans l’Union Urbaine de Défense et de Protection de
l’Environnement et du Cadre de Vie (UUDP VIROFLAY). Il est devenu son Président
depuis 1989.
Son
sujet favori est le bouclage de l’A 86, mais laissons lui la parole :
« La
dernière péripétie inquiétante est l’évacuation de l’air pollué du tunnel sur
le site de la source à Viroflay (près de la piscine). Cette pollution retombera
sur Viroflay et ses environs, ce que je n’admets pas pour l’atteinte du cadre
de vie de nos concitoyens.
Mon
second souci actuel est la ligne de tramway de Viroflay R.D. à Vélizy puis
Chatillon ; les travaux d’urbanisme et de voirie, l’amélioration des
transports en commun, la lutte contre le bruit sont également mes sujets de
préoccupation ».
Récemment,
lors d’une exposition itinérante de Cofiroute à Viroflay, sur le tunnel de
l’A86, j’ai suggéré à André d’aller y faire un tour ! Cela n’a pas
manqué : il s’est trouvé dans l’obligation de contester et de compléter
les affirmations de l’hôtesse d’accueil qui prétendait que l’air pollué qui
sortirait de la cheminée d’extraction implantée sur l’aire de « La
source » ne gênerait pas les Viroflaysiens, car il serait projeté à une
hauteur de 200 à 300 mètres ! Or André sait pertinemment que cela est
impossible et que certains Viroflaysiens risquent d’être particulièrement gênés
car ils seront dans le panache de sortie de l’air pollué.
Il
parait que l’hôtesse de Cofiroute n’a pas particulièrement apprécié !
Il
est toujours en éveil lorsqu’il est question de l’environnement. Nous lui
demandons de faire le point lors de nos Assemblées Générales annuelles de la
rue.
Pierre
Tabourier et François Lemaire se retrouvent à ses côtés lors de rares réunions
de
Il
se tient constamment informé des évolutions de la législation concernant
l’environnement et la protection de
Et demain ?
Quand
on lui demande depuis combien de temps il est en préretraite, André a du mal à
répondre : Peut -être depuis 1996 ou 1997 (il est né le 10 octobre 1938).
Pour lui, c’est une retraite active et, ce qui est sûr, c’est qu’il reste
psychologiquement jeune comme son épouse !
N’empêche
que nos amis sont devenus maintenant Grands Parents de trois garçons « géniaux »,
précise Jeannine : Arnaud, 10 ans, Julien, 8 ans, et Timothée, 4 ans (et
demi ajoute-t-il !) Ils demeurent près de Sélestat en Alsace où
leur papa, Pierre Henri, est ingénieur en papeterie.
Leur
maman : Dominique, également Ingénieur, s’est maintenant convertie en
professeur de mathématiques.
Quant
à Isabelle, jusqu'à présent célibataire, elle est Chef de Projet Informatique à
l’Office Public Interdépartemental
Essonne Val d’Oise Yvelines, et demeure à Rueil Malmaison.
Nous
souhaitons à toute la famille de grandir et de vieillir heureuse en souhaitant
garder longtemps des amis qui font honneur a la vie civique et amicale dans
notre quartier.