Retour à l'accueil

 

Retour à l'accueil des maisons

 

2, rue du Colonel Fabien (le Petit Château des Louvencourt)  

 

 

 

 

Il me plaît de surnommer cette vieille demeure de 95 ans, « Le Petit Château des Louvencourt », en raison de l’élégance un peu surannée de son toit en clocher, de son arc boutant à gauche, faisant pendant à l’auvent de droite qui protège le perron et l’escalier d’entrée, orné autrefois d’une rampe de bois.

 

Les fenêtres principales sont en  arc de cercle supporté par des briques colorées disposées en forme de blason, sur lesquels figurent des faïences de couleur bleue, qui se répètent sur les angles de cette maison, la plus colorée de notre rue !

 

Les murs sont en pierres meulières finement reliés par un mortier blanc de chaux, tandis que les encadrements des ouvertures et les bandeaux sont en plâtre d’époque, protégés par des revêtements de zinc.

 

L’habitation, assez exiguë, convient, semble-t-il, pour trois personnes et comporte l’essentiel du confort. Le chauffage central, à l’origine, est au charbon.

 

On peut s’étonner de l’appendice à mi hauteur qui flanque son côté droit et constitue le garage en toit-terrasse surmonté d’un tuyau de cheminée inélégant permettant l’usage d’une cheminée supplémentaire. Cette annexe s’est imposée, 30 ans après la construction initiale, par la révolution automobile. Bien que construite en ciment dur, ses couleurs se fondent maintenant harmonieusement avec l’ensemble de la maçonnerie.

 

La construction, les propriétaires successifs avec leurs malheurs et leurs bonheurs

 

Le pavillon est édifié sur un terrain de 300m2 acheté le 11 mai 1908 à Jules Herbron, par un fabricant de tonneaux de Viroflay, Paul Henri Borde, 38 ans, qui l’offre à sa première épouse, de santé fragile, Ernestine Panaget, qui meurt 7 années plus tard dans sa nouvelle maison, tandis que Paul est à la guerre. 

 

Il se remarie le 14 mai 1921 avec une jeune femme de 27 ans : Marthe Ricardon, mais la maison est restée en indivision avec les héritiers d’Ernestine et, pour en sortir, il faut vendre.

 

Première vente - Pour un cadeau de mariage

 

Cette vente, le 18 août 1922, est consentie à l’un de ses clients marchand de vin  dans les Pyrénées Orientales, Pierre Macary, qui désire l’offrir en dot  à sa fille Hélène, encore mineure, qu’il est en train de marier avec un de ses collaborateurs : Charles Legrand.

 

Mais dès le 21ème anniversaire de la  « Belle Hélène », les jeunes mariés, qui ont d’autres projets, revendent la maison qu’ils n’ont pas habitée, pour disposer de la dot du bon Papa !

 

Deuxième vente - Pour une jeune Epousée

 

Elle se passe cette fois le 10 janvier 1924, entre les mains de Robert Michel, constructeur, demeurant précédemment à Versailles.

 

Robert a 25 ans ; il fait cette acquisition seul car sa jeune épouse, Germaine, comme précédemment la « Belle Hélène », n’est pas encore majeure !

 

Le jour de ses 21 ans, le mari amoureux lui offre le petit château et baptise leur doux nid la villa « Germaine».

 

Combien de temps cela va-t-il durer ?

 

Troisième vente

 

Que se passe-il durant les deux années suivantes ? Toujours est-il que les jeunes mariés revendent la villa Germaine le 25 mai 1926 à leur Père et beau Père : Henri Michel, sans profession, 52 ans et à sa femme, Jeanne Héloïse Gobillard, 48 ans.

 

Tous deux agrandissent considérablement le terrain de la propriété en rachetant, le 25 janvier 1928, 400 m2 à un manœuvre : Louis, Adrien Fert, qui l’avait acheté quelque temps auparavant à Jules Herbron, dans l’espoir d’y faire construire sa petite maison.

 

De ce fait le terrain de la « villa Germaine » s’étend maintenant sur 700 m2, le long de la rue Antoine Herbron, jusqu’au terrain  Luxereau.

 

Henri Michel ne se contente pas d’agrandir son terrain, mais encore le clôture d’un mur surmonté d’une grille en fer forgé (qui existe toujours aujourd’hui jusqu'à la propriété de la famille Bassez) mais qui, à ce moment, monte jusqu’au n°8.

 

Entre-t-on enfin dans une période de stabilité ?

 

Non, même les anciens ont la bougeotte et revendent pour la quatrième fois.

 

Le 1er mars 1929, la maison avec son terrain agrandi sont acquis cette fois par Emile Roux, libraire, demeurant à Boulogne sur Seine, âgé de 34 ans.

 

Lorsqu’il arrive, Mauricette et moi avons respectivement 8 ans et 3ans. Ce qui me frappe à ce moment, c’est que « Le Monsieur » s’acharne à remplir les ornières de la rue à l’aide de gravillons, qu’il étale aussi tout au tour de sa maison avec, cette fois, beaucoup plus de succès car, dans le chemin de terre, les eaux de pluie entraînent les gravillons vers la rue de Sables  où je m’amuse à les ramasser !

 

Mauricette se souvient, elle, du Grand-père Roux, qui va toutes les après midi à la belle saison de 1934,  promener dans les bois ses 2 petits enfants Victor 9 ans et Monique 6ans : « J’en ai 8 et je suis souvent invitée au passage à les accompagner. Cela me fait plaisir mais je m’aperçois un jour que Victor qui me taquine gentiment, devient un peu vicieux et je me tiens alors sur mes gardes ! »

 

La location de la maison

 

Henri et Jeanne Héloïse Roux, à leur tour, n’habitent pas longtemps dans la villa « Germaine » et la louent dans les deux années suivantes à la famille Berjeau, qui va s’y implanter jusqu’à ce que mort s’ensuive !

 En effet, la maison reste la propriété des Roux du 29 mars 1929 au 30 janvier 1960, date à laquelle elle est achetée par une famille déjà bien connue dans le quartier, la famille Simmat. Mais les nouveaux propriétaires s’engagent par acte notarié à conserver leurs locataires leur vie durant, moyennant un loyer annuel de 800 francs. !

 

La famille Berjeau

 

Elle arrive à Viroflay pendant les Grèves de 1936.

 

Elle vient du 20ième arrondissement de Paris où leur fille unique, Suzanne, est née le 26 avril 1916. Elle a vingt ans. Ses parents sont nés, lui à Paris, le 18 février 1881, elle à Pantin le 27 avril 1889. Ils ont respectivement 56 et 47 ans.

 

Sans doute veulent-ils se rapprocher de la Régie Nationale des Usines Renault de Boulogne-Billancourt où Monsieur occupe les fonctions de Contremaître. Madame est sans profession. La location de la maison se conclut avec la construction d’un garage pour leur nouvelle voiture, la « Stella », sortie récemment de la R.N.U.R.

Madame se prénomme Marguerite Joséphine. Elle est longue et décharnée, avec une « coquetterie » dans l’œil.

 

Lui, Jean Philibert, est rond et jovial, coiffé le plus souvent d’un béret.

 

Marguerite va voir de temps en temps sa voisine, Clémence Besnard.

Annick se souvient : « Quand elle vient voir Grand-mère, elle ne cesse de dire du mal de son mari, ce que lui ne fait jamais. Il a l’âge de ma grand-mère et dit de sa femme : « Elle est devenue comme cela depuis la naissance de Suzanne. »

 

Quand les aspirateurs-balais sont apparus, Jean en a acheté un à Marguerite, et elle a dit à grand-mère  « Je ne m’en servirai pas parce que c’est mon mari qui l’a acheté ! »

 

Pendant la guerre 39-45, il est affecté spécial aux usines Renault par l’armée d’occupation, comme Emile Mandonnet. Est-il mêlé au sabotage des camions Renault sur le front russe ? Ecoute-t-il Radio-Londres comme Antonin Garnaud, ceci en cachette de sa femme car, ne l’oublions pas, «  des oreilles ennemies vous écoutent ! » ?

 

Lorsque Suzanne est enfant, sa maman l’emmène se promener dans le cimetière du Père Lachaise, proche de leur domicile. Elle poursuit de bonnes études et devient haut fonctionnaire au  Bureau International du Travail à Genève où ses parents vont la voir chacun leur tour.

 

Mauricette et moi, nous nous souvenons de sa silhouette un peu masculine, à l’anglaise, parcourant de fait plusieurs pays d’Europe. Pendant la guerre elle dit en secret à Mauricette « Je couche avec le Général de Gaulle, sa photo cachée sous mon oreiller ! »

 

Après la libération, lors de leur retraite, ses parents s’éloignent de plus en plus de l’entente cordiale ! «Dans leur cuisine, l’un mange sur le coin de la table, l’autre sur le coin du buffet » nous dit Annick. Et Philippe Luxereau ajoute : « ils communiquent par des morceaux de papier sur la table de la cuisine ». Par contre « Jean échange avec ma grand-mère Thérèse livres et revues au dessus du grillage qui sépare à ce moment leur deux jardins » Dans la maison, lui fait des mots croisés, au rez de chaussée tandis que Marguerite reste au premier étage.

 

Les relations avec l’extérieur faiblissent, bien que Jean aille chaque après midi de 16h à 18 h faire une partie de cartes chez Jeanne et Albert Simmat.

 

Heureusement il y a dans le quartier l’Epicerie Durocher, au 30 de la rue des Sables, qui livre sur place, à chacun, les denrées alimentaires dont il a besoin et même pour Marguerite, le journal L’Humanité.

 

Plus tard lorsque « les Durocher », si utiles dans le quartier disparaissent, c’est Louise Boulay, (la Maman de Mauricette) et Jacqueline, (sa belle fille) qui apportent à Marguerite la nourriture qui lui plait, car elle n’aime pas la cuisine municipale. Elle installe sur le perron se, rappelle Gisèle, des barquettes de carottes râpées pour des chats de passage qui passent en effet sans s’arrêter !

 

Le seul lien qui aurait pu les  rapprocher est leur fille Suzanne. Ils se sont aimés pour qu’elle soit là ! Malheureusement Suzanne, qui a une vie épuisante, revient à Viroflay pour y mourir d’un cancer le 16 Août 1961 à l’âge de 45 ans.

 

Son papa effondré, qui est dans sa 80ème année, demande à François Lemaire et à Pierre, cousin de Philippe Luxereau, de veiller avec lui sa fille pendant toute une longue nuit dans la grande chambre au dessus du garage où nous ne verrons pas apparaître la silhouette de sa maman.

 

Cela vaudra à François la reconnaissance de Jean jusqu’ à la fin de ses jours .Il l’exprimera à chacun des 12 Noëls suivants, sous la forme d’une énorme boite de chocolat offert aux enfants Lemaire.

 

Jean Berjeau meurt dans la maison le 20 décembre 1973, la déclaration de son décès est faite en Mairie par Jacqueline Boulay, sans l’intervention de Marguerite.

 

La Dame aux abricots

 

La veuve de Jean lui survit dans la Villa Germaine jusqu’au 6 octobre 1981, date à laquelle Bernard Boulay (frère de Mauricette) fait la déclaration de décès à la mairie de Viroflay.

 

Marguerite ne laisse pas que de mauvais souvenirs dans le quartier :

 

François Lemaire se souvient d’avoir une fois, été félicité par Marguerite, lorsqu’en 1938, il s’en va le matin à son travail en sifflotant !

 

Près de 40 ans plus tard, en 1975, Gisèle Lemaire découvre tout à coup, en montant la rue du Colonel Fabien, dans le jardin Berjeau, un abricotier abandonné couvert de fruits bien jaunes dont une énorme quantité jonche le sol ! (spectacle d’autant plus ahurissant pour elle, qu’arrivant du nord, elle n’a jamais eu l’occasion de voir un abricotier !).

 

Aussi, en rentrant de son travail, François est-il chargé d’aller offrir à Marguerite les services de Gisèle pour sauver les derniers fruits et transformer les autres en confiture. Le marché est vite conclu : Marguerite et les Lemaire s’en félicitent.

 

A partir de ce jour Madame Berjeau devient pour la famille Lemaire « La Dame aux Abricots »

 

Cinquième vente de la maison à la famille Simmat

 

Le 30 juin 1960 elle acquiert cette maison, dont elle reste propriétaire durant 32 ans !

 

Albert Simmat, employé de banque et Jeanne, sa femme, ont 57 et 52ans. Ils sont courageux et plein d’énergie. Ils ont deux fils : Jean et Rolland.

 

Aussitôt la nouvelle acquisition réalisée, le jardin et la maison sont rénovés.

Albert s’avère un excellent jardinier et ne laisse aucune place « où la main ne passe et repasse ». Il plante au sommet du terrain une double rangée de poiriers et le reste en légumes qui font des envieux ! Les fenêtres, les portes et les volets de la demeure ainsi que la grille et portes en fer extérieures sont repeints par Jeanne que les grosses besognes ne rebutent pas.

 

La famille est implantée dans le quartier depuis le 27 juillet 1949, date à laquelle elle a acquis, au 25 de la rue des Sables, la très vieille Maison Pascal-Barbette (qui a été diminuée d’un étage par les nouveaux propriétaires) et le terrain de 1833 M2 attenant à la  propriété.

 

Par ce nouvel achat d’un terrain contigu de 700m2, l’ensemble du domaine s’élève à 2533 m2.

Albert et Jeanne, en parents avisés de 2 fils en âge du mariage  (Rolland et Jean), obtiennent du Préfet des Yvelines, avec l’accord du Maire de Viroflay, deux arrêtés en date des 1er Février et 24 Avril 1967, divisant leur propriété en quatre lots, ainsi répartis :

-Parcelle n°1-de 438 M2 avec la maison « Villa Germaine » au n° 2 de la rue du Colonel Fabien.

-Parcelle n°2 de 460 M2 donnée à Rolland au n° 4 de la rue du Colonel Fabien.

-Parcelle n°3  de 490 m2 donnée à Jean au 6 de la rue du Colonel Fabien ;

-Parcelle n°4 de 1145 m2 conservée par Albert et Jeanne au N°25 de la rue des Sables.

Certes, les locataires, Marguerite et Jean Berjeau, ne disposent plus que d’un petit jardin, mais cela les arrange plutôt et l’engagement de leur conserver l’usage de la villa Germaine est respecté

 

Rolland est né à Argenteuil le 8 février1941 Il est marié à France Sa jeune épouse est de Sérent (Morbihan). Ils ont une fille, Sandrine, née en juillet 1966. Il est employé de banque et décide de faire construire un pavillon sur le lot du n°4, à partir du 7 juillet 1969. Le destin voudra que la famille de Rolland ne reste pas longtemps dans la nouvelle maison, où naîtra leur deuxième fille Emmanuelle, en 1970. Il sera muté à Lorient dans les années suivantes et vendra la maison de Viroflay le 15 février 1977 à la famille. Rolland décède prématurément en 1985 à l’âge de 44 ans.

 

Jean est né à Paris le 13 octobre 1938 .Il est marié à Annie. Sa jeune épouse est de Moulins (Allier) Ils ont deux enfants : Anne Estelle, née le 7 décembre 1965 et Guillaume le 10 mars 1968. Il est employé de commerce. La famille qui habite Moulins, près des Parents d’Annie, apprécie la donation des parents Simmat, mais comme valeur marchande, en vue de sa vente le 13 mars 1969 à Georges Piqué, un « personnage » dont nous parlerons le moment venu avec la maison qu’il fera construire au n° 6

 

Jeanne Simmat, qui est une femme de caractère, est élue vice-présidente de l’Association des Propriétaires de la rue du Colonel Fabien de 1968 à 1970. Nous connaîtrons Albert Simmat jusqu’ ‘à son décès dans sa maison de la rue des Sables le 25 Mai 1971, date à partir de laquelle Jeanne se sépare de sa maison principale.

 

A défaut de pouvoir habiter dans la « Villa Germaine » durant la vie des Berjeau, elle loue un appartement au n°9 de la rue Joseph Bertrand en haut de la rue du Colonel, jusqu’au moment où elle peut en prendre possession après le décès de Marguerite en 1982.

 

Elle adapte sa maison à ses besoins : Elle installe le chauffage au gaz, fait supprimer l’entrée directe du jardin à la cuisine, pour éviter le vent du nord. (Les gravats du petit perron et des trois marches seront alors enfouis dans l’ancienne fosse septique désaffectée depuis l’installation du tout à l’égout en 1968).

 

Jeanne est parmi nous sur de nombreuses photos de l’Association, le21 mars 1988, avec plusieurs de ses amis : Jean, Zita Veys et Georges Piqué.

 

Estimant qu’elle ne peut continuer d’assumer seule l’entretien d’une maison et d’un jardin à l’âge de 84 ans, Jeanne vend la villa « Germaine » à Nadia et Jean Luc Dargent au printemps 1992 et, ayant racheté antérieurement les droits de licitation de ses enfants, rassemble ses économies pour finir ses jours dans une Résidence de Retraite qui vient de se créer à Versailles : « Les Hespérides».

 

Le 7 juillet 1992, nous lui disons au revoir et nous allons la voir de temps en temps dans sa nouvelle vie où elle semble bien adaptée, jusqu’au printemps 1995 où une grave affection soudaine oblige ses enfants de Moulins à la faire transporter d’urgence dans un hôpital proche de chez eux où elle meurt dans leurs bras le 20 mars 1995.

 

Nous rendons hommage à Jeanne et Albert Simmat qui sont restés nos fidèles adhérents de l’Association de la rue du Colonel Fabien pendant 24 ans et nous saluons leurs 3 enfants, 9 petits enfants, 6 arrières petits enfants auxquels nous souhaitons une vie heureuse

 

Achat de la maison par Nadia et Jean-Luc Dargent

 

Nadia ADJALI fonctionnaire née le 24 octobre 1958 et Jean Luc DARGENT ingénieur en informatique né le 7 mai 1961, achètent la maison le25 mai 1992. Mariés depuis le 5 mai 1988, nous les accueillons lors de notre fête de rentrée du 16 septembre 1992. Avec eux nous passerons aussi le repas de la Journée verte de l’Association le jour du printemps 1993, durant laquelle nous referons tous ensemble la clôture qui sépare nos maisons de la Résidence du Coteau de Viroflay. Mais Jean Luc s’avère plus doué pour écrire un article dans la « Giroflée Libre » sur les vertus de l’Union ! Nadia utilise tous ses temps libres pour s’occuper avec amour de son jardin,  de sa haie de troènes et de la mise en peinture de sa longue grille de fer. L’intérieur de la maison s’enrichit d’un dallage à fond rose et d’un magnifique escalier de marbre. Le grenier est doté d’une bibliothèque fabriquée sur mesures et de velux remplaçant les anciens vasistas.

Nadia confie de temps en temps la garde de sa chatte bien aimée à Pierre Tabourier seul habilité à pénétrer dans l’intimité de ce plantureux animal !

 

Mais, voici qu’à nouveau tout change, car Jean Luc quitte la maison pour aller habiter ailleurs dans Viroflay et la « Villa Germaine »changera pour la huitième fois de propriétaire depuis sa création, car Nadia la revendra le 30 juillet 1998

 

Nous gardons le souvenir de son sourire paisible et de sa longue chevelure blonde et lui souhaitons une bonne santé et une carrière heureuse.

 

Bienvenue à Pascale et Eric Louvencourt et à leur fils Alexis

 

La caractéristique de nos nouveaux voisins est la discrétion, tant et si bien que vous ne les avez peut être même pas remarqués !

 

Or, ils font partie de l’Association depuis leur arrivée, le 30 juillet 1998 et s’intéressent beaucoup à l’histoire de la rue du Colonel Fabien.

 

Ils ont 37 et 36 ans. Habitant précédemment à Magny les Hameaux où ils se sont mariés le 14 septembre 1991, ils ont un gentil garçon Alexis, né le 5 novembre 1992, qui fréquente le collège Jean Racine de Viroflay, où il possède beaucoup de copains. Alexis est très dégourdi et a aidé efficacement François dans le montage du dernier Chamboule-tout de la Fête du 20 septembre 2003.

 

Pascale, agent de production et Eric, représentant de commerce à Paris, ont voulu se rapprocher de leur lieu de travail.

 

Pascale suit les cours de sculpture des ateliers d’art de Viroflay, mais la plus grande partie de leurs loisirs est consacrée à leur nouvelle maison.

 

Là encore vous ne vous en doutez pas, car Pascale et Eric travaillent en profondeur !

 

Ils ont sorti de leur sous-sol 23 tonnes de gravats. Puis l’ancienne fosse septique est devenue une salle supplémentaire, s’ajoutant à celle dont ils ont consolidé les fondations. D’une troisième pièce ils ont extrait 3 tonnes de charbon, restées là de temps immémoriaux ! Ils ont également découvert de vieilles photos jaunies que nous avons réussi à faire identifier par un ancien « Renault ». Il s’agit de vieux souvenirs de l’usine du contremaître : Jean Berjeau, d’avant guerre et, vraisemblablement, après les bombardements alliés.

 

Enfin Eric à percé une porte entre l’ancienne cave et le garage qui n’avaient jamais été reliés par l’intérieur, ce qui permet l’entrée et la sortie des passagers de la voiture par tous les temps.

 

Si vous allez, comme moi, déranger les maîtres des lieux un dimanche après midi, vous trouverez Pascale en blouse et gants blancs occupée à poncer les peintures de sa nouvelle cuisine qui sera un petit bijou, mais qui, actuellement, se trouve cachée derrière la maison ! Elle est éclairée par une jolie fenêtre créée par Eric à la place de l’ancienne porte de jardin dont il a gardé astucieusement la partie haute, extérieurement très décorée, comme les autres ouvertures de la maison.

 

La famille Louvencourt est entrain de restaurer elle-même, toute seule, discrètement et à son rythme, son « Petit Château ».

 

Elle applique l’adage  « Pour Vivre Heureux vivons cachés »

 

 

Retour à l'accueil

 

Retour à l'accueil des maisons