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Retour à l'accueil des maisons

 

13, rue du Colonel Fabien

 

Jean-Pierre et Anne-Marie Toulgoat

 

 

 

 

Sans parler de son numéro controversé par les superstitieux, cette maison peut être identifiée pendant les mois d'été par le magnifique bignonia qui orne sa façade beige rosé de ses fleurs orangées en forme de trompette, et attire l'attention du passant.

 

Construction de la maison - la famille OURSEL.

 

Comme nous l'avons déjà dit précédemment, le terrain de 500 m2 sur lequel cette grande maison carrée occupe une large surface, est acheté le 28 octobre 1971, par 4 acquéreurs qui se partagent le "champ" de 2000 m2.

 

Gabrielle et Claude Oursel seront les premiers à faire construire leur maison sous la direction d'un maître d'œuvre en bâtiment : Le Bomin. Ils s'y installent en 1972 avec leur petit Alexandre qui vient d'avoir 18 mois.

 

La villa est spacieuse. Le plafond du séjour, côté sud-ouest, s'élève jusqu'à celui du 1er étage, ce qui donne beaucoup de volume et d'espace, mettant ainsi en valeur une belle cheminée d'angle et une charmante mezzanine.

 

Gabrielle, au tempérament méditerranéen, apporte entreprise et bonne humeur dans nos manifestations festives. Claude est brestois; c'est lui qui mène la fronde face à l'Association syndicale pour refuser la limitation à deux tranchées techniques pour le passage des réseaux d'alimentation énergétiques des nouveaux propriétaires (sans succès!).

 

Il coordonne la construction de sa maison et se passionne pour le jardin, il plante de nombreux arbres en particulier des bouleaux, un saule tortueux, un noisetier et de nombreux azalées.

 

Alexandre grandira dans cette maison et ce jardin ; c'est lui, alors âgé de 4 ans, qui présentera au Préfet, avec Bénédicte Chuet, les ciseaux d'argent sur un coussin de velours pour l'inauguration de la rue le 15 Juin 1974. En 1982 la famille vend la maison.

 

Achat de la maison par la famille Toulgoat

 

Plusieurs amateurs convoitaient cette maison qui fera l'objet de nombreuses surenchères ; la famille Toulgoat finit par l'emporter le 30 septembre 1982, au terme de marchandages inénarrables. Cette maison avait séduit Anne-Marie et Jean-Pierre qui habitaient les Hauts de Viroflay et passaient devant en allant se promener dans la forêt.

 

Les nouveaux propriétaires entreprennent immédiatement les travaux de finition et de peinture. Jean-Pierre y consacre ses soirées et une partie de ses nuits. Anne-Marie le rejoint pendant le week-end, et leur action conjuguée permet leur emménagement dés le mois de novembre 1982.

Un lustre superbe de belle taille a trouvé sa place sous le haut plafond du séjour, c'est un souvenir de famille et Jean-Pierre dit en riant "que la maison a été conçue pour y placer ce lustre!...".

 

En 1984, ils aménagent leur grenier, le résultat incitera deux voisins à les imiter. Enfin la villa sera ravalée en beige rosé en 1993, ce qui lui donnera un coup de jeune. Le jardin reçoit de nouvelles plantations : de nombreux rosiers, un arbre de Judée, un lilas de Mauricette, et même des arbousiers, un eucalyptus et un mimosa (résistant tant bien que mal aux rigueurs du climat), souvenir du Sud Ouest.

 

La famille Toulgoat et l'accueil de la rue.

 

Anne-Marie est une fille du Sud Ouest née au cœur des vignobles de la région des Graves, à quelques encablures de Bordeaux dont elle a conservé l'accent chantant.

 

Jean-Pierre est originaire du Finistère.

 

Tous deux se sont connus sur les bancs de l'Université de Bordeaux où ils préparaient un doctorat en droit. Ils entament la dernière ligne droite de leur activité professionnelle dans le secteur bancaire et envisagent dans quelques années, le moment de la retraite venu, de repartir vers le soleil du bassin d'Arcachon où ils ont de solides attaches

 

Ils ont comme nous le savons deux fils qui ont grandi à Viroflay, Yann 25 ans est attaché commercial et a pris son indépendance à Vincennes ; Hervé 22 ans diplômé de l'école supérieure de commerce d'Angers poursuit maintenant des études d'expertise comptable.

 

C'est Yann qui le 25 octobre 1991 a grimpé sur la grande échelle des Luxereau, pour dévoiler la plaque de la villa des "Hirondelles" sur la maison Lemaire, commémorant la mémoire du papa de François, qui 70 ans auparavant a donné ce nom à sa maison. Au cours des longues tractations entre les vendeurs et les acheteurs, Gabrielle Oursel n'a pas manqué de vanter l'Association Syndicale dont les nouveaux propriétaires deviennent membres de droit.

 

C'est Bernard Chuet qui le premier prend contact avec Anne-Marie : "un dimanche matin alors que je montais dans ma voiture abandonnant provisoirement le "chantier", Bernard s'est approché, me souhaitant gentiment la bienvenue et nous invitant Jean-Pierre et moi à participer à la fête de la rue le jour même à la Ville aux Bois. Jean-Pierre trop occupé par les travaux urgents de la maison m'a déléguée à cette manifestation, où j'ai été accueillie avec chaleur par tous les participants auxquels j'ai été présentée. J'ai trouvé cette convivialité formidable!".

 

Conclusion

 

Nous ne serions pas complets si nous ne parlions pas de 2 sujets importants :

 

- La tarte Tatin d'Anne-Marie dont nous apprécions la saveur à chacune de nos fêtes.

- Le chat "Fripon", âgé de 10 ans, qui est l'ambassadeur de la famille dans tout le quartier. Il vient gentiment visiter les uns et les autres pour recevoir une ou plusieurs caresses selon son humeur. Il aime beaucoup les enfants de la rue qui l'apprécient en retour, et possède un "fan club" présidé par Marie Saison. Aux dernières grandes vacances sa famille adoptive a été ravie de son invité : Héléna, Clara et Antonin l'ont élu le plus gentil chat du quartier !

 

En complément de cette première conclusion, qui remonte à juin 1999, nous avons deux nouvelles à vous annoncer :

- une mauvaise : Fripon dans sa vingtième année vient de quitter sa vie le 14 novembre 2007, très entouré jusqu’à ses derniers moments.

- Et deux bonnes : celle du mariage d’Hervé et la naissance d’un petit Antoine Toulgoat.

 

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