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11 de la rue du Colonel Fabien

 

Pierre et Josiane Tabourier

 

 

 

 

1er août 1973, 1er août 1999. La famille Tabourier fête le 26ème anniversaire de son installation dans la rue du Colonel Fabien. Pierre et Josiane, qui ont déjà deux enfants, Pascale née en 1970 et Eric en 1971, demeurent depuis 3 ans à Viroflay dans un immeuble en bordure d’une voie de chemin de fer où passent les trains jour et nuit.

 

Pierre nous dit : les premiers matins c’est le silence - parfois le champ d’un coq ! – qui nous réveille. Nous réalisons la chance d’avoir « notre maison » dans un coin tranquille et agréable. C’est donc le souhait de Josiane et Pierre qui, travaillant dans l’Enseignement Public à Buc et à Viroflay, projettent l’achat d’un terrain à bâtir dans notre commune.

 

Ils réalisent leurs vœux lors de la mise en vente du « champ » appartenant à la Nationale (G.A.N) rue du Colonel Fabien, découpé en 4 lots à la suite de la viabilité de la voie. Le lotissement s’étend du n° 9 au n°15. La famille Tabourier acquiert le lot n° 2, le 28 octobre 1971, lors de la vente aux 4 nouveaux propriétaires chez Maître Savouré, notaire à Versailles. Ce lot a une superficie totale de 535 m² dont 75 sont cédés au sol de la demi-voie.

 

C’est sur cette partie du « champ » qu’avait prospéré un magnifique châtaigner, devenu « l’âme » de la rue, qui donnait des fruits énormes et qui a disparu le 2 juillet 1966 lors d’un incendie de broussailles.

 

Sur les 460 m² restant est bâtie la maison et créé le jardin. Le permis de construire est obtenu le 1er décembre 1972 et la maison est terminée au printemps 1973. Pierre et Josiane ont établi eux-mêmes les plans de leur maison. Les dimensions de la pièce bibliothèque, maintenant « chambre d’amis » sont calculées pour y placer une grande bibliothèque fabriquée par Pierre lui-même avec beaucoup de soin et d’amour dès leur arrivée à Viroflay en 1970.

 

La finition de la 4ème maison permet à l’Association de la rue dont les 4 nouveaux propriétaires sont membres de droit, de veiller à l’exécution des clôtures et au soutènement des trottoirs. La maison accueille David en 1979 et Lionel en 1981. Elle possède un grand garage. Le jardin fleuri est le domaine de Josiane. Il entoure la maison avec bonheur.

 

Pierre nous dit : « Dans ce jardin poussait au début, un cerisier planté autrefois par le Papa de Mauricette, petit, mais qui produisait de délicieuses cerises de Montmorency, dont une partie était mise en bocaux.

Il y avait aussi un très beau prunier de Reines Claude malheureusement brisé lors d’une tempête de vent. ».

 

A propos de ce petit cerisier Mauricette raconte une bonne histoire. « J’ai 6 ans, mon frère André en a 12. Nous aimons les cerises et encore plus lorsqu’il faut les attendre trop longtemps pour avoir la permission de les cueillir ! Papa protège ses arbres fruitiers contre les oiseaux avec des épouvantails. Mais pour ce petit cerisier de Montmorency, il a beau ajouter des mobiles bruyants, rien n’y fait. Cependant c’est bien des oiseaux, puisque les noyaux des cerises restent attachés à leur queue ! D’un commun accord complice, mon frère qui était grand mangeait la pulpe des cerises du haut, et moi, petite, celle des cerises du bas. Ecœuré, découragé, j’entends Papa dire à Maman : tu y comprends quelque chose toi, Louise ? Et Maman de répondre : je crois que ce doit être de gros oiseaux ! ». L’histoire de Mauricette reste entièrement bonne.

 

Derrière la maison, le jardin forme d’abord une terrasse naturelle bordée d’un côté par un laurier sauce venant du jardin des Parents de Pierre et de l’autre par un noisetier pourpre, offert par « les Oursel » qui a mis beaucoup de temps à démarrer, mais qui a pris des proportions confortables. Le jardin descend ensuite en dégradé jusqu’au lilas situé au fond du jardin et sur le côté sud, jusqu'au charmant petit abri qui porte sur son fronton le n° 54. C’est celui qui était fixé sur la maison, maintenant démolie, des Parents de Pierre à Vanves.

 

Mauricette qui fut « La Voisine d’en face » de la famille Tabourier, de 1973 à 1995, témoigne de la gentillesse et de la discrétion de Josiane et de sa famille. Nous voulons aussi dire notre reconnaissance à Pierre, notre Secrétaire de l’Association, réélu en permanence de 1973 à 1984. Nous lui devons un nombre incommensurable d’heures de travail bénévole pour établir et frapper tous les rapports exigés par la gestion de l’Association syndicale autorisée des propriétaires de la rue du Colonel Fabien. Nous sommes toujours ravis de leur participation à nos fêtes notamment sous les travestissements historiques de Pierre : tantôt Révolutionnaire avec Pascale en 1989, tantôt gentilhomme sous l’évocation de Voltaire en 1995, et nous le retrouvons avec plaisir dans les photos ou les fleurs exposées ou projetées lors du 30ème anniversaire de l’Association le 26 septembre 1998.

 

Depuis 1998, Pierre, grâce à sa retraite active, est redevenu notre secrétaire ; Josiane continue son beau métier de Professeur, au service de nos enfants. Pascale marchant sur les pas de ses parents est devenue institutrice en maternelle, Eric est bibliothécaire, David prépare un BTS audiovisuel images, et Lionel entre en préparation de PCSI.

 

Au moment de terminer ce récit, le 30 juin 2007, Pierre est toujours le fidèle secrétaire de l’association et Josiane a pris sa retraite de professeur.

 

Ils sont devenus grands-parents d’une jolie petite Louison depuis le 8 décembre2006.

 

Nous n’oublierons pas le texte du gentil et magnifique témoignage d’amitié de Pierre, mis en vers par lui, et en musique sur un air de Chant de la Révolution, que nous avions chanté en 1989 pour célébrer son bicentenaire .

 

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