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11 de la rue du Colonel Fabien
Pierre et Josiane Tabourier
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1er
août 1973, 1er août 1999.
Pierre
nous dit : les premiers matins c’est le silence - parfois le champ d’un
coq ! – qui nous réveille. Nous réalisons la chance d’avoir « notre
maison » dans un coin tranquille et agréable. C’est donc le souhait de
Josiane et Pierre qui, travaillant dans l’Enseignement Public à Buc et à
Viroflay, projettent l’achat d’un terrain à bâtir dans notre commune.
Ils
réalisent leurs vœux lors de la mise en vente du « champ »
appartenant à la Nationale (G.A.N) rue du Colonel Fabien, découpé en 4 lots à
la suite de la viabilité de
C’est
sur cette partie du « champ » qu’avait prospéré un magnifique
châtaigner, devenu « l’âme » de la rue, qui donnait des fruits
énormes et qui a disparu le 2 juillet 1966 lors d’un incendie de broussailles.
Sur
les
La
finition de la 4ème maison permet à l’Association de la rue dont les
4 nouveaux propriétaires sont membres de droit, de veiller à l’exécution des
clôtures et au soutènement des trottoirs. La maison accueille David en 1979 et
Lionel en 1981. Elle possède un grand garage. Le jardin fleuri est le domaine
de Josiane. Il entoure la maison avec bonheur.
Pierre
nous dit : « Dans ce jardin
poussait au début, un cerisier planté autrefois par le Papa de Mauricette,
petit, mais qui produisait de délicieuses cerises de Montmorency, dont une
partie était mise en bocaux.
Il y avait aussi un très beau prunier
de Reines Claude malheureusement brisé lors d’une tempête de vent. ».
A
propos de ce petit cerisier Mauricette raconte une bonne histoire. « J’ai 6
ans, mon frère André en a 12. Nous aimons les cerises et encore plus lorsqu’il
faut les attendre trop longtemps pour avoir la permission de les cueillir !
Papa protège ses arbres fruitiers contre les oiseaux avec des épouvantails.
Mais pour ce petit cerisier de Montmorency, il a beau ajouter des mobiles
bruyants, rien n’y fait. Cependant c’est bien des oiseaux, puisque les noyaux
des cerises restent attachés à leur queue ! D’un commun accord complice,
mon frère qui était grand mangeait la pulpe des cerises du haut, et moi,
petite, celle des cerises du bas. Ecœuré, découragé, j’entends Papa dire à
Maman : tu y comprends quelque chose toi, Louise ? Et Maman de
répondre : je crois que ce doit être de gros oiseaux ! ». L’histoire
de Mauricette reste entièrement bonne.
Derrière
la maison, le jardin forme d’abord une terrasse naturelle bordée d’un côté par
un laurier sauce venant du jardin des Parents de Pierre et de l’autre par un
noisetier pourpre, offert par « les Oursel » qui a mis beaucoup de
temps à démarrer, mais qui a pris des proportions confortables. Le jardin
descend ensuite en dégradé jusqu’au lilas situé au fond du jardin et sur le
côté sud, jusqu'au charmant petit abri qui porte sur son fronton le n° 54.
C’est celui qui était fixé sur la maison, maintenant démolie, des Parents de
Pierre à Vanves.
Mauricette
qui fut « La Voisine d’en face » de
Depuis
1998, Pierre, grâce à sa retraite active, est redevenu notre secrétaire ;
Josiane continue son beau métier de Professeur, au service de nos enfants.
Pascale marchant sur les pas de ses parents est devenue institutrice en
maternelle, Eric est bibliothécaire, David prépare un BTS audiovisuel images,
et Lionel entre en préparation de PCSI.
Au moment de terminer ce
récit, le 30 juin 2007, Pierre est toujours le fidèle secrétaire de
l’association et Josiane a pris sa retraite de professeur.
Ils sont devenus grands-parents
d’une jolie petite Louison depuis le 8 décembre2006.
Nous n’oublierons pas le
texte du gentil et magnifique témoignage d’amitié de Pierre, mis en vers par
lui, et en musique sur un air de Chant de la Révolution, que nous avions chanté
en 1989 pour célébrer son bicentenaire .