Histoire de
l'Association de la rue du Colonel Fabien
Elle est fondée
en 1968 et a fêté en 1998 son 30ème anniversaire. Elle aura 40 ans en
2008 !
Initialement
créée pour permettre à ses habitants de construire la rue, elle sera au fil des
années le lien entre les adhérents. Elle deviendra exemplaire par son dynamisme
et sa participation active à la vie locale.
Son
histoire est jalonnée d'épisodes difficiles mais aussi joyeux, parfaitement
illustrés par le poème de Madeleine Lemaire, intitulé « Les exploits héroïques
du Colonel Fabien» (ci-après)
L’épicerie « Durocher »
Avant la
création de l’Association, il convient de signaler le rôle social que joue ce
lieu de rassemblement naturel des
habitants du quartier qu’est l’épicerie « Durocher » au n°30 de la
rue des Sables. Depuis les années 50 jusqu’aux années
La
maison où se situait le magasin a été
achetée et transformée avec goût par Madame et Monsieur Jean Charpentier, à
partir de 1985.
Tout
commence en fait en 1963 quand le GAN (Groupement des Assurances Nationales),
propriétaire d’un terrain de
Dans le
même temps, trois amis riverains : Pierre Caquet, Daniel Adt et François
Lemaire, qui en ont assez de se tordre les pieds dans les ornières, décident de
chercher une solution pour remédier à ces inconvénients et améliorer le cadre
de vie.
Après de
nombreuses démarches auprès de la mairie et d'organismes divers, nos trois amis
se trouvent enfin en possession d'un livret qui traite de la constitution d'une
association de propriétaires dite «Syndicale Autorisée» pour l'aménagement des
lotissements défectueux (A.S.A). Ce document précieux leur ouvrira la voie pour
entreprendre les démarches nombreuses qui leur permettront d'obtenir une
subvention ministérielle pouvant atteindre 50 % du montant des travaux,
complétée par un prêt de 50 % de la Caisse des Dépôts et Consignations,
remboursable en 20 ans. Lors de l'enquête réglementaire, 15 propriétaires sur
16 donnent leur accord pour constituer cette association, le 16ème refuse,
c'est le GAN.
Malgré ce
refus, les démarches commencent car il ne suffit pas d'avoir des adhérents
majoritairement d'accord pour construire une rue, il faut aussi des partenaires
politiques. Viennent alors des rencontres avec le maire, le député et le
conseiller général, qui, tous promettent leur appui. Le 30 Octobre 1968, après
délibération du conseil municipal de Viroflay, l'A S A est officiellement
reconnue par arrêté préfectoral. Elle sera gérée, sur le plan administratif et
financier, par le Receveur Percepteur de Versailles.
En 1969
le GAN tente à nouveau, par société immobilière interposée, de construire un
immeuble en proposant de prendre 40 % des frais de construction de la voie à sa
charge. L’assemblée générale de l'ASA refuse, assurée maintenant qu'elle est
d'un financement plus intéressant. Un an plus tard, le GAN essaie à nouveau par
l'intermédiaire, cette fois, d'un promoteur privé, d'implanter 6 habitations en
3 pavillons jumelés; « le conseil de la rue» est réticent car le terrain ne
permet pas, selon les normes, plus de 3 à 4 habitations. De guerre lasse le GAN
abandonne et....enfin, en
Le 3 mai
de cette même année, les travaux de la rue commencent : bulldozer, pelleteuse,
camions envahissent le chemin, les murs des clôtures tombent, nos jolies haies
fleuries aussi ! Mais il faut bien sacrifier quelques plantes pour une telle
amélioration. Tous les propriétaires des numéros impairs ont du cédé
gratuitement
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Les travaux commencent |
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Mais étroitement surveillés par trois compères ! |
D’où le
poème de Madeleine Lemaire sur
"Les
exploits héroïques du Colonel Fabien
En 1910
le chemin de
Passait
sur le terrain d’Herbron, Moser, Troupin
C’étai
déjà une bonne chose !
Car
étaient attirants les bois de Fausses Reposes
Mais en
1920, comme des champignons
Rue
Antoine Herbron, poussent toits et pignons
Cette
voie sablonneuse, encombrée de pierre
Où l’on
se tord les pieds dans les ornières
Plutôt
que « rue » c’est « ru » par ce ruisseau boueux
Des
eaux usées qui passent en son milieu.
1946,
Sonnez Clairons ! Roulez
tambours !
Plaque
apposée, ruban coupé et beau discours
Place à
présent au héros de la France !
Chacun
respire, reprend confiance……
Mais,
c’est en vain, car la commune ne fait rien
Tous en
ont assez, comment pourrions-nous faire
Pour
construire notre rue, aplanir les ornières ?
Quelques
propriétaires compulsent des bouquins
Ne
savent plus se vouer à quel saint :
Mairie,
Equipement, Préfecture…
Ce
n’est vraiment pas une sinécure !
On fait
des lettres on tire des plans,
C’est
un premier succès … au bout de 3 ans
« Association
Syndicale Autorisée »
Autorisée…
à continuer !
Lorsque
Caquet, Adt et Lemaire
Ont
convoqué les propriétaires,
Ils ont
acquis le feu vert
Pour
passer leurs soirées, et l’été et l’hiver !
Vous
avez mis le doigt dans l’engrenage,
Plus
moyen d’éviter la suite du carnage
Vous
voyez en songe « La Nationale »
Et les
micmacs de Guimard, vous dormez mal !
L’A.S.A.
reconnue, autre préoccupation.
On
ouvre un second dossier
Et
frappe et frappe les claviers…
|
Nos
hommes vont sonner à toutes les portes,
Il faut
bien que l’on en sorte !
Malgré
les écueils ils redoublent leurs efforts
Tant et
si bien qu’on en sort.
Une
subvention, un prêt à gros intérêt
Il
faudra taper le Maire et le Préfet,
Trouver
l’homme aux mains nettes
Qui
gérera les fonds et fera la recette.
Pour
votre aide précieuse, merci Monsieur Luquiau
Depuis
c’est un plaisir de payer ses impôts !
On
cherche l’entreprise qui au meilleur prix,
Fera
meilleur travail sans donner de soucis
Illusions !
« La Colas » et les ingénieurs
Nous
font passer de bien mauvais quart d’heure,
Pendant
deux mois roulent camions et pelleteuses.
On
arrache, on aplanit, on creuse ;
Puis on
ensable, étale le gravie laitier,
Le
travail en est à la moitié.
Le problème
essentiel reste dans les clôtures
La
construction des « murets » est bien dure !
Pour
contenter tout le monde et son Père !
Le
Directeur, Le Technicien, Le Secrétaire
Et les
Syndiques s’arrache les cheveux,
Il faut
savoir ce que l’on veut.
Maintenant
qu’on arrive au bout
Mettez
en encore un bon coup !
Le 15
juillet c’est terminé,
La rue
élargie et goudronnée
Les
propriétaires sont très joyeux
Le
Directeur n’a plus de cheveux,
Jusqu’au
secrétaire
Qui est
devenu grand père !...
Ainsi
va le monde quand on est plusieurs
C’est
si facile de donner du bonheur !
Beaucoup
de personnages sont entrés dans la danse
Qui ont
permis la persévérance
Vous
avez tous été débrouillards
Ce
n’est plus la rue c’est le boulevard !
28
janvier 1972
Madeleine
Lemaire
|
Les
travaux, étroitement surveillés par les responsables de l'association, durent 2
mois, après quoi la voie nouvellement viabilisée peut accueillir nos nouveaux
voisins et adhérents de droit, dont le permis de construire était subordonné à
la construction préalable de la rue viabilisée.
3. Inauguration de la nouvelle rue
Nous
attendons l’installation complète de nos nouveaux voisins pour remettre notre
rue (qui était jusqu'alors une voie privée) à la commune de Viroflay le 15 Juin
1974.
C'est une
inauguration officielle, avec ruban coupé et beaux discours dont celui très
remarqué de notre directeur Pierre Caquet, proclamé en présence du représentant
du Préfet, du Député, du Conseiller Général et du Maire en écharpe tricolore.
Nous serons nombreux autour d'eux à nous réjouir et faire la fête au son de la
fanfare municipale.
A
gauche Pierre Caquet, puis Mauricette son épouse, aidant sa fille Aline à
tenir le coussin des ciseaux, puis Monsieur le Maire : Gérard Charles
Martin et le Député Monsieur Robert Wagner
Voici le
discours de Pierre Caquet :
Monsieur le
Représentant du Préfet,
Monsieur le Maire,
Monsieur le Député,
Monsieur le
Conseiller Général,
Mesdames et
Messieurs les Conseillers Municipaux,
Mesdames, Mesdemoiselles,
Messieurs, mes chers amis,
Le Syndicat et
l’Association Syndicale autorisée des propriétaires de la Rue du Colonel Fabien
sont heureux et fiers de vous accueillir à la cérémonie de remise de leur œuvre commune à la municipalité de Viroflay.
Nous vous souhaitons
la bienvenue dans cette rue, c’est à dire dans la voie du « partage »
mais aussi de la « rencontre » des hommes qui viennent de tous les
horizons et qui se croisent dans les chemins de la vie.
Je ne ferai pas un
long discours, mais je me dois, en ma qualité de Représentant élu des
propriétaires et des habitants de la rue, de brosser rapidement l’histoire qui
nous a conduits à ce jour solennel du 15 Juin 1974.
Notre voie existe
depuis 1908. Elle s’appelait alors le Chemin de
Les actes de
propriété de l’époque stipulaient notamment :
« Il sera
établi entre les propriétés de Mademoiselle Troupin, celle de Monsieur Herbron
d’une part, et celle de Monsieur Moser d’autre part, un chemin de terre allant
du chemin des Sables à la Sente de la Procession, chacun des comparants ou
leurs acquéreurs aura le droit de passage à tous terrains et usages à pied, à
cheval, avec voiture, chevaux, bestiaux, à toutes heures de jour et de nuit sur
le dit chemin de terre et dans toute son étendue.
Le dit chemin
devra être créé et maintenu en bon état
de viabilité, et plus loin : si une difficulté quelconque venait à surgir
relativement au dit chemin, elle serait examinée et jugée par la masse des
propriétaires réunis en syndicat.
Tous seraient tenus
de donner un avis et chacun serait obligé de se soumettre à la majorité ».
Vous voyez chers
amis, combien ces actes établis par nos prédécesseurs, étaient
« prophétiques » et « démocratiques » et, en définitive
nous n’avions qu’à suivre ce chemin……
Les maisons de cette
rue s’édifièrent par tranches successives en commençant par le bas et en
remontant vers la forêt.
Les trois premières
se plantèrent avant 1920, près de la Rue des Sables pour utiliser sans doute au
maximum la viabilité existante.
Entre 1920 et 1930
s’édifièrent 4 autres maisons en remontant la pente, dont celle habitée
aujourd’hui par Monsieur et Madame Antonin Garnaud.
Ces 7 constructions
ont plus de 50 ans.
Vous constaterez
qu’elles ont été construites solidement, comme leurs propriétaires !
Saluons au passage
notre vétéran de la Rue du Colonel Fabien : Monsieur Garnaud Antonin et
Madame. C’est à lui que nous devons le nom du
Colonel Fabien, car Monsieur Garnaud Antonin a été maire adjoint élu à la libération avec
Monsieur Bizet Maire de Viroflay et c’est à cette époque que fut changé
l’ancien nom d’Antoine Herbron, l’un des premiers propriétaires de 1908.
Après 1930, les
constructions continuèrent à un rythme plus ralenti, de sorte qu’en I964, il y
a l0 ans, nous comptions au total 12 maisons seulement dans cette rue.
De 1965 à 1970, 3
nouvelles constructions sortirent de terre et enfin de 197I à 1974, grâce à la
viabilité instituée, 4 jolies maisons vinrent compléter la collection des 19
maisons actuellement existantes.
Pour clore cette
entrée en matière historique, rappelons qui était le Colonel Fabien :
De son vrai nom
Pierre Georges, Fabien fut l’un des premiers Francs Tireurs Partisans
appartenant à
Notre rue, ce sont
des maisons anciennes et récentes mais toutes coquettes. C’est aussi et surtout
des “personnes rassemblées“ et qui s’entendent bien. Des personnes qui ont
décidé de transformer leur chemin de terre devenu impraticable en chemin de
pierre et de goudron, pour épouser leur époque et s’éviter tout simplement de
se tordre les pieds dans les ornières et d’y sacrifier la suspension de leur
voiture !
C’est à partir de
cette recherche d’une meilleure qualité de vie que, dés 1966, trois
propriétaires s’unirent pour trouver ensemble le moyen d’en sortir. Ces trois
propriétaires devinrent vite des amis car ils devaient s’épauler mutuellement
pour vaincre toutes les difficultés qui leur barrèrent la route !!
Remercions au
passage ceux qui répondirent à leur appel de 1966.
Grâce notamment à un
petit bouquin prêté par Monsieur Guérard, conseiller municipal, le trio des
propriétaires découvrit, oh miracle, une législation ancienne de 1865 sur
l’aménagement des lotissements défectueux.
Cette législation
permettait d’obtenir 50% du prix des travaux en subvention du Ministère de
l’Equipement et le solde en prêt de la Caisse des Dépôts avec intérêts bonifiés
par la Préfecture.
Dés lors, avec
l’accord de tous les propriétaires, réunis chaque année en Assemblée Générale,
nous mîmes 6 ans à remonter la filière et à constituer des épaisseurs de
dossiers incommensurables !
Nous gardons notre
reconnaissance à l’ancienne Municipalité de Viroflay qui a donné un avis favorable à l’agrément de notre Association
Syndicale autorisée et a fait construire notre égout.
A Monsieur le Préfet
des Yvelines qui a agréé notre association et donné un avis favorable à nos
demandes de subvention et de prêt.
A nos député et
conseiller général, Messieurs Wagner et Renaud qui ont suivi nos dossiers, avec
beaucoup d’autres personnes dont la liste serait trop longue à citer, mais que
nous n’oublions pas et qui, pour beaucoup, nous font la joie d’être présentes,
ou se sont excusées de ne pouvoir venir à cette cérémonie amicale.
Toute cette action
des propriétaires a duré de 1966 à 1971.
Enfin, forts de
l’appui de la nouvelle municipalité de Viroflay conduite par Monsieur Gérard
Martin, nous sommes venus à bout des dernières formalités et la construction de
la voie commencée en mai fut terminée le 15 Juillet 1971.
Que tous nos amis
soient ici remerciés, sans oublier :
-
notre receveur, Monsieur Robert
Luquiau et sa collaboratrice Madame Foisnel,
-
notre technicien Ingénieur des
Travaux publics de l’Etat,
-
les techniciens, conseillers
technique et juridique et les ouvriers qui ont contribué à la construction
matérielle de notre voie.
Depuis 1971, nous
avons achevé notre œuvre, avec l’accord unanime de tous les adhérents de notre
Association Syndicale, que nous avons toujours tenus au courant et qui nous ont
toujours soutenus.
Grâce à la viabilité
instituée, le terrain en friche du Groupement des Assurances Nationales fut
vendu à quatre nouveaux propriétaires que nous avons été heureux d’accueillir
et qui, aujourd’hui, nous accueillent à leur tour dans leurs nouvelles maisons.
Il m’appartient de
souligner que malgré la durée de toutes ces vicissitudes, l’arrivée de nouveaux
voisins, tous les propriétaires sont restés unis autour du Syndicat dont
l’équipe initiale de 1966 reste toujours solide et s’est complétée de l’apport
de jeunes propriétaires.
L’union de notre
équipe élargie explique que, du début à la fin, nous ayons réussi à la
satisfaction générale.
Par exemple, le
raccordement des nouvelles propriétés aux réseaux existants obligeait
théoriquement à l’ouverture de 16 tranchées dans cette voie neuve. Nous avons
réussi à les réduire à quatre et à faire que les blessures soient ensuite bien
cicatrisées.
Une menace de
destruction de la rue par la Générale des Eaux a été écartée devant le front
uni des adhérents et l’appui de la municipalité de Viroflay.
Enfin, un poteau
d’incendie a été installé.
Nous voici donc fin
prêts, Monsieur le Maire, pour remettre à
En conclusion,
permettez-moi de dire ceci :
La loi sur les
lotissements défectueux de
Regrettons que cette
loi ait cessé trop tôt, puisque d’autres lotissements défectueux n’auront plus
maintenant la possibilité de suivre notre exemple, ce qui nous apparaît comme
une régression de la politique participative dont on parle tant !
Que représentent
Nous sommes heureux,
Monsieur le Maire, de vous les remettre solennellement aujourd’hui, sachant que
notre association continuera d’exister pendant encore 17 ans, puisque nous
continuerons de payer notre emprunt à la Caisse des Dépôts et Consignations,
avec l’aide de la Préfecture et de la Municipalité, et que, grâce à notre
union, nous continuerons de participer à la constante amélioration de la
qualité de la vie dans notre charmante commune de Viroflay.
Cet
évènement est l'objet d'articles élogieux dans
l'écho de Viroflay et nos démarches opiniâtres
et couronnées de succès font
l'objet de la 1ère page du
journal municipal n°5 de Septembre
1971. Notre Association est sollicitée
de partager son expérience avec
d'autres Viroflaysiens placés dans une
situation identique et à cet
effet, une réunion publique est
organisée dans la grande salle
de la Mairie.
Echo de
Viroflay - Septembre 1974
4. Ouverture à l’environnement
L'Autoroute
A 86 représente à cette époque
le danger de couper Viroflay en
deux et, bien que notre
rue ne soit pas directement
concernée puisque assez éloignée de
son tracé, ce projet, thème
majeur qui a fait élire
la nouvelle équipe municipale,
mobilise les riverains.
Dès le
début de l'année 1975, Jacques
Fragnier, 1er maire adjoint, est invité
à venir nous en parler. A
partir de ce moment, l’A.S.A du
colonel Fabien se prononce majoritairement
contre le projet de l'époque.
Plus tard, l'association décidera
d'adhérer collectivement à l'union
urbaine de défense et de
protection de l'environnement (U U
D P) dont l'un des membres du
conseil syndical, André Bassez, deviendra vice
président en 1985 puis président en
1988.
Le soutien
collectif cessera en 1990 après la
modification du projet. Cependant le président André
Bassez, de l’U.U.D.P., continue de nous apporter l’écho de son Association à
chacune des Assemblées Générales de notre Association, dont il est membre, et
nombreux sont les adhérents du Colonel Fabien qui sont également membres de
l’Union Urbaine de Défense et de Protection du Cadre de Vie.
Les sens uniques de circulation –
Les
rues de Viroflay sont étroites et
pour diminuer les difficultés de
circulation, la municipalité décide
en 1976 de créer des sens
uniques.
La «
boucle Nord » fait de notre
rue du Colonel Fabien le passage
obligé de toutes les voitures;
aussi nous mobilisons-nous à nouveau
et après des discussions parfois
rudes, obtenons nous que soit
rétabli le double sens de
circulation de
A la
satisfaction générale de tous les riverains, exprimés à Mr Le Maire, lors de sa
réunion dans le quartier le 24 janvier 2007, par notre Présidente Sabine
Besnard, l’Association vient d’obtenir sur le budget communal 2006
l’enfouissement des lignes aériennes, le remplacement des poteaux inesthétiques
et dangereux, par huit candélabres choisis, dont l’éclairage excellent met en
valeur la réfection des bordures de trottoir et leur revêtement de couleur
rouge
La Ville aux Bois
En 1975
un évènement considérable se produit dans le quartier des Sables avec l’achat
par préemption Municipale de
Nous
allons raconter plus loin l’histoire de cette ancienne demeure seigneuriale,
mais pour l’instant écoutons Claire
Luxereau, une habitante du quartier :
« En 1976, la municipalité de
Viroflay décide de transformer la
villa de « La Ville aux Bois » en maison
de quartier et centre de
loisirs.
Notre association adhère
pleinement à ce projet et
participe même à son démarrage.
En effet, les travaux n'étant
pas terminés à la rentrée
scolaire, les riverains de la rue du Colonel Fabien
mettent spontanément à la
disposition de la responsable «
petite enfance » les garages et
sous-sols de leurs maisons pour
permettre d'accueillir les enfants
inscrits dans les divers ateliers,
jusqu'à la fin des travaux.
En 1977, les habitants de la rue
du Colonel Fabien qui vivent agréablement dans une belle rue toute neuve,
apprennent que la Municipalité a l’intention d’acheter la mystérieuse propriété
qui se trouve juste au bas de sa côte, « La Ville aux Bois ».
Monsieur Gazeau, alors conseiller
municipal, propose aux habitants du quartier de venir visiter afin de voir ce
que l’on pourrait en faire. C’était le 11 mai 1977. Le parc était fleuri, la
maison un peu défraîchie mais d’un charme fou, séduit les visiteurs. Très
intéressés, les riverains proposent de participer en nombre, d’abord à des
réunions d’information, pour l’élaboration d’un projet de réhabilitation de
cette belle demeure que la ville décide de consacrer à l’enfance. Quelle belle
idée !
Sous l’impulsion de Dominique
Olendorff, à l’époque responsable de la petite enfance à Viroflay, un groupe de
travail, auquel nous participons, se constitue et dans l’enthousiasme (quelque
fois dans la discussion vive) élabore avec l’architecte, le plan de
restructuration de cette maison des enfants : choix des peintures,
aménagement du parc, ce groupe met au point un projet d’atelier :
peinture, expression corporelle, penture sur soie, bricolage, initiation
musicale, poterie, heure du conte.
Les enfants de la rue, nombreux,
attendaient impatiemment leur ouverture, ils furent bien déçus quand la
nouvelle tomba : le retard dans les travaux ne permettait pas de commencer
à la date prévue. Les riverains ne se laissèrent pas gagner par la déception et
il leur vint l’idée de proposer leurs propres garages en attendant. Aussitôt
dit aussitôt fait et après vérification par la mairie de la sécurité de locaux
offerts, les ateliers ouvrirons leurs portes, comme prévu, en octobre 1977.
Quelle animation dans notre rue,
le soir après l’école et les mercredis, tous ces enfants du quartier, les
moniteurs des ateliers, les parents allant d’un garage à l’autre, cela dura de
longs mois.
L’installation définitive à la
Ville aux Bois donna lieu à notre première fête, qui fut suivie de beaucoup
d’autres encore aujourd’hui, car le quartier en a pris l’habitude. »
Toujours
soutenus par Dominique, qui n’hésitait pas à faire fermer la rue à toute
circulation automobile, nous organisions des journées mémorables auxquelles
participaient activement les centres de loisirs et les habitants du quartier
petits et grands.
Mais il
restait un point d’ombre. La ville ne pouvait disposer de la totalité de la
maison qui était occupée par des amis de l’ancien propriétaire qui ne venaient
que le samedi et le dimanche et refusaient de partir. Nous regrettions vivement
que la municipalité ne parvienne pas à obtenir leur départ par une négociation
amiable. Cette question resta à l’ordre du jour de nombreuses réunions de
l’association jusqu’en 1980, date à laquelle l’espoir revint.
Le
service culturel nous proposa ainsi qu’aux habitants du voisinage, de nous
pencher sur un autre projet pour la Ville aux Bois, celui d’une maison de
quartier qui deviendrait aussi dans la journée « un lieu de rencontre pour
les familles, les associations diverses, etc., gérée par un comité de quartier,
tout en restant destinée aux enfants en fin d’après midi et le mercredi. On
prévoyait même d’installer dans ce fameux rez de chaussée une antenne de la
mairie, bureau de poste.
Mais
hélas en 1987, 10ans après, l’appartement était toujours occupé et nos demandes
devinrent de plus en plus pressantes jusqu’en 1988 où la demeure devint enfin
libre. Notre joie fut cependant de courte durée car le dialogue autour de
l’utilisation des locaux vacants fut interrompu et nous apprîmes indirectement
la décision municipale d’y installer une crèche.
Nous
étions déçus, moins par la décision prise qui répondait à un réel besoin, que
par l’impossibilité de mener à bien un projet concerté qui avait rassemblé un
temps les habitants du quartier et les services municipaux. »
Dès cette
époque, 1a municipalité accepte de mettre
à notre disposition « La Ville aux Bois » pour
nos fêtes, nos réunions et nos
assemblées générales. Merci à elle
de faciliter ainsi notre vie
associative dans cette maison de
quartier.
Par
ailleurs cette décision permet à la municipalité de réaliser un projet
de construction de 42 logements
sociaux dans les quelques
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Participation à la vie municipale
Ces
préoccupations diverses concernant
l'environnement conduisent tout naturellement
à participer aux commissions extra
municipales où notre association
délègue des représentants dans les
domaines scolaire, culture fêtes et
cérémonies, environnement, urbanisme et
circulation ce qui permet de
bien informer les riverains sur
les affaires générales de la
ville et également de faire
entendre l'avis de l'Association.
Nous participons aux réflexions sur
la transformation complète du marché
couvert, la création de l'îlot
du marché, la liaison ferroviaire
St Quentin-La Défense, la construction
d'un collecteur géant dans la
vallée du «Ru Marivel» la révision
du P O S etc...
En 1983,
François Lemaire, directeur de l'A S A, décide de se présenter aux élections
municipales de Mars 1983. Force est pour lui
de constater qu'il est bien
difficile de cumuler un mandat
associatif et un mandat politique,
comme le démontrera le différend
concernant le ramassage du bois
mort en accord avec l’ONF, pour le seul plaisir de nos cheminées.
En effet
un maire adjoint de Viroflay accuse l’Association de se servir de cette
collecte en vue d’un rapport financier ou électoraliste. Pour mettre fin
rapidement à cette polémique stupide François Lemaire démissionnera de la direction de l’Association où il sera
remplacé par Philippe Luxereau.
Les
affaires communales ne cesseront
jamais d'intéresser les habitants de
la rue; ils seront donc
plusieurs à présenter leur candidature, et pour certains
ou certaine à êtres élus, sur des listes
différentes, dans le respect mutuel
des opinions de chacun.
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Le parc forestier de la Baraque et le
ramassage du bois mort dans la forêt de Fausses Reposes
En 1982
les particuliers et associations
proches du bois sont sollicités
par la municipalité et l'Office
National des Forêts (ONF), pour avis sur
l'élaboration et la réalisation d'un
parc forestier. Deux de nos
adhérents suivent cette question de
très près et permettent d'éviter
des excès dans l'aménagement de
la forêt.
Sur cette
lancée l'assemblée générale leur
demande de contacter l'Office
National des Forêts pour qu'il nous
permette de ramasser le bois. Ils
obtiennent cette autorisation, à
condition que cette journée «
ramassage » soit placée sous la
responsabilité de notre association
et le contrôle de l’ingénieur O
N F. Ces sorties en forêt
sont depuis lors renouvelées régulièrement
avec succès.
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Notre
journée Forestière du 6 novembre 1993
Nos journées
« ramassage de bois » sont l'occasion de
promenades et pique nique en forêt, mais toujours terminées par un pot
de l'amitié (vin chaud ou planteur en fonction de la température)
La
dernière journée de ramassage a eu lieu le 25 février 2006 sous la
responsabilité de Yu-Ing et Alexis Galley, qui ont organisé la sortie de main
de maître
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Le
rassemblement final de notre après midi du 25 février 2006
Protection de nos maisons contre les
cambriolages
A
la suite d'une réunion organisée
à la mairie et sur les
conseils du commissaire de police
rencontré à cette occasion, l'A
G de 1980 décide d'organiser la
surveillance mutuelle de nos maisons
à chaque période de vacances.
Depuis lors, nous indiquons au
commissariat de Vélizy les coordonnées
des absents et des voisins
chargés de ramasser le courrier,
de faire régulièrement le tour
de maison et éventuellement d'arroser
les fleurs.
Nos
efforts se coordonnent maintenant avec l’opération « Sécurité
Vacances » organisée chaque été avec par la Municipalité et le
Commissariat de Police, auquel nous transmettons en une seule fois l’ensemble
des fiches remplies par les habitants comportant leurs dates d’absence et leurs
n° de portable collationnées par le « Responsable
Sécurité » de l’Association.
Lors de
leur tournée, les agents de police mettent une fiche de passage dans nos boites
aux lettres et signalent au responsable où à la personne possédant les
coordonnées des absents, toutes anomalies constatées. dans leur maison où leur
jardin.
Transformation de l’Association de la
Rue du Colonel Fabien
Dès
1990, désirant à l'unanimité continuer
de rester en association après
l'expiration de l'emprunt (sur 20 ans),
les riverains créent une commission
qui étudiera les nouveaux statuts
d'association loi 1901 et c'est en
1992 que notre A S A
deviendra officiellement l'Association de la rue du
Colonel Fabien. Un concours est alors
organisé pour lui trouver un
logo, c'est celui que nous
connaissons tous maintenant .Son auteur est un jeune ami
designer des Lemaire, plein de promesses ! La rue du Colonel Fabien est
une rue montante, ouverte à ses deux extrémités, et le rond représente le
soleil de l’amitié qui réchauffe et la solidarité qui unit les habitants
Chaque
année depuis 1975, nos fêtes et
rencontres conviviales ont émaillé
la vie de notre association
Au début,
elles avaient lieu dans le jardin
des uns et des autres et
c'est à partir de 1980 qu’elles
furent organisées, comme cela a été dit, à La Ville aux
Bois, ce qui permit d'élargir la
participation et d’associer aux habitants
de la rue ceux du voisinage
proche.
Je vais
vous dire plus loin l’histoire de cette
grande Maison de Maître qui devint une Maison Communale en 1975 mais, pour le
moment, laissez-moi-vous raconter quelques unes de nos fêtes.
Ces fêtes
nous ont valu des moments
de plaisir et d'amitié auxquels
chacun a pu contribuer par
ses talents, culinaires, artistiques
ou autres. Nous avons encore en
mémoire les dîners aux cours
desquels chaque riverain à tour
de rôle, nous a fait
goûter ou découvrir une recette
de son pays d'origine ou
de sa province natale.
Que de
diversité alors ; nous passions
année après année du couscous
à la tarte à la
citrouille, de la polenta au
boudin créole ou à la
choucroute etc. C'est aussi à partir
de cette période, en 1980, que
nous avons activement pris part aux
réjouissances de la ville lors
des fêtes communales. Nous n'avons
jamais dérogé au rite annuel
de la fête de rentrée,
mais faute de pouvoir les
citer toutes, nous en rappellerons
quelques unes parmi les plus
marquantes.
En
1985 le thème de la « fête
villageoise 1900 » est retenu par
.
En 1989,
le thème national du bicentenaire
de la révolution française a, dans
notre rue, un écho très
fort. Nous décidons en commun de
donner à cet évènement un
retentissement particulier et d'organiser
à La Ville aux Bois une grande fête
colorée et joyeuse, à laquelle
participera un public très nombreux,
en costume d'époque, venu non
seulement du quartier mais de
toute
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Une soupe
républicaine réunira en début de
soirée tous les participants, qui
se retrouveront ensuite au spectacle
« cabaret » offert par Bernadette David dans
une salle de La Ville aux Bois aménagée.
Le
service des fêtes de la
ville adoptera les images de
cette journée pour l'affiche de
la fête communale de Juin
1989, au cours de laquelle notre
chorale chantera à nouveau son
répertoire des chants de la
révolution.
L'idée des
thèmes en fonction d'évènements
historiques nous semble intéressante, aussi
en 1994 nous retenons celui de
Rabelais et nous serons très nombreux
sous les lampions, costumés comme
il se doit, à partager
dans le parc de La Ville aux Bois le
cochon de lait cuisiné par
nos amis portugais. (Voir interview
dans N.-D. du Chêne). Nos chansons
et sketches bien choisis retentiront
tard dans la soirée.
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Puis en
1995, nous fêterons l'année Voltaire, toujours
en costumes d'époque (prêtés pour
beaucoup par le groupe théâtral
de Chaville). L'orchestre de Viroflay, sous
la direction de Bruno Garlej nous offre
quelques morceaux choisis, puis
quelques uns d'entre nous, dirigés
par Claude Rabourdin, interprètent des saynètes
tirées du texte croustillant de
Candide. Ce sera l'amorce d'un
projet de théâtre. Notre soirée aura
lieu exceptionnellement à
Dans la
rubrique « Fêtes » que l'association apprécie
particulièrement, nous ne saurions manquer
de mentionner la Chorale.
Dominique
Leguern et Bruno Garlej (Directeur de
l'Orchestre de Viroflay) ont entraîné
notre chorale vers l'opéra bouffe.
Nous avons ainsi présenté sous leur
direction et avec le soutien
de la chorale de Versailles, «
Activités communes
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Au printemps 1993 la réfection en
commun de la clôture du
« coteau de Viroflay » qui donna
lieu à une petite fête
autour d'un piquenique offert par les
riverains concernés. Ce jour là fut
également planté, par
l'équipe du colonel, avec le
concours de la municipalité, le
massif de fleurs et d'arbustes
placé en haut
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La
remise à François LEMAIRE en 1996, du
diplôme de « président d'honneur à
vie » par BRICE et des enfants
de la rue,
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Ainsi que « l'au revoir
» à Mauricette dont nous regretterons tous la
gentillesse et
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Je ne
remercierai jamais assez Mauricette Boulay, devenue Madame Caquet, épouse de notre
premier Président – Directeur de notre association de 1968 à 1986, et qui bien
voulu lui succéder comme trésorière après le décès de Pierre le 02.09.1986,
jusqu’à son départ en 1995, tout en aidant les enfants du quartier en
difficulté scolaire.
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Notre
fête du 30ème anniversaire en 1998 à la Ville aux Bois
Elle a
marqué une étape importante dans la vie de notre Association car nous avons
fait une exposition de tous les travaux et reconnaissance du passé qui ont
émaillé 30 ans de vie commune dans le quartier
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Mauricette
est revenue exceptionnellement à cette occasion.
D'autres
belles promenades nous ont menés
vers Les Vaux de Cernay ou
nous avons retrouvé Mauricette avec un
grand plaisir, le musée de
Jouy en Josas, l'Observatoire de Meudon, la
forêt de Rambouillet, La sortie du 11 juin 2005 au
potager du Roi, avec Cathy Morin, notre adhérente directeur des Espaces Verts
de la Ville de Versailles, a été très appréciée.
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Notre
journée annuelle des échanges des plans du Colonel…
…et aussi
de conseils, preuve que nous
avons dans la rue de très
bons jardiniers. Cette journée est très
attendue depuis 1996. Pour nous tous
et le voisinage car les
variétés de fleurs proposées sont
chaque année de plus en
plus nombreuses. Elles ont lieu en général, dans le jardin de nos
amis Besnard.
Nous
avons partagé le 10 mai 2006, les plans annuels du Colonel, pour la 10ème fois
avec toujours autant de plaisirs simples de la nature et de l’amitié.
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Premier échange de plans du
24.05.1998
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10 ème échange des Plans - 2006
Merci à
Sabine et François Besnard d’avoir repris l’idée lancée en 1997 par Bernard
Clot, lui aussi excellent jardiner de la rue du Colonel Fabien.
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Le
Salon du vin
Sous
l'égide de trois œnologues avertis (Bernard,
Jean Pierre et Alain), le Salon du Vin est devenu à partir de 1995
une réjouissance renouvelée avec succès
tous deux ans, pour une assistance toujours
joyeuse et amicale, permettant ainsi
d'élargir le cercle des amis
de notre association qui apprécient
ces rencontres.
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Nos deux derniers Salons du Vin ont eu lieu à
la Ville aux Bois le 20 novembre 2004 avec Mr Michel Arnaud, adjoint de Mr
Michel Loiseau, sur les « Cotes du Rhône Sud » et le dernier le 2 décembre
2006, animé par Mr Michel Loiseau, Président du cercle œnophile de Viroflay,
sur « les côtes du Nord septentrionales.
Ces
exposés culturels, remis ensuite par écrit aux personnes intéressées, sont
suivis de la dégustation habituelle et rencontrent toujours un franc succès.
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La
« Giroflée Libre »
En 1995,
avec le lancement de la « Giroflée Libre » François et
Mauricette ont reçu la mission de
raconter l'histoire de la rue
du colonel Fabien, maison par
maison. Leurs souvenirs ont été publiés par épisodes.
Cette Gazette sans prétention est un lien
supplémentaire dans le quartier qui
permet de transmettre régulièrement
des informations et nouvelles nous
concernant tous.
Elle est
due à l’initiative de Susan Clot, notre présidente de cette période, à laquelle
notre Association reste reconnaissante. Avec le N° 31, elle a fêté l’an dernier
le 10ème Anniversaire de sa création. C’est à chacun des membres de
l’Association de continuer d’alimenter les rubriques par les nouvelles du
quartier, mais aussi par nos échanges de savoir, d’expériences et de voyages.
La
conservation des archives de «
François
Lemaire qui, avec son épouse Gisèle, vont nous quitter pour une petite maison
dans une région verte du Nord.de la France, en raison de leur âge et de la
maladie de parkinson, seront heureux de conserver ce lien avec tous leurs
anciens voisins et amis.
L'histoire
de notre Association ne s'arrête
pas, l'avenir est plein de promesses
avec l'arrivée chaque année, dans
notre rue et dans le
quartier, de nouvelles familles qui
apportent leur enthousiasme, leurs propositions
et qui, nous l’espérons,
partageront le plaisir de continuer
ensemble, bien au-delà des quarante années dont nous venons de vous raconter
l’histoire.
Par
exemple en 2008, pourquoi ne pas fêter avec éclat le centenaire des 4 maisons dont
nous avons parlé ci-dessus ?
Notre
Association continuera sa marche en avant, ponctuée par ses réunions de Conseil
et d’Assemblée Générale Annuelle, qui organise avec succès notamment chacune
des Fêtes de rentrée du mois de septembre, ainsi que d’autres rendez vous
culturels ou festifs.
Voici par
exemple le calendrier de nos projets 2007 décidés par notre Assemblée générale
du 21 janvier
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Sortie
de printemps.
On envisage une visite éventuelle de l’Orangerie du
Château de Versailles, déjà en vue l’an dernier, mais qui soulève des
difficultés matérielles. Comme solutions de rechange, sont proposées la visite
des bosquets de Versailles ou celle du parc de Saint-Cloud avec l’ancien
château. Les dates restent à fixer. Pour ce qui est du parc de Saint-Cloud, on
pourrait prévoir une sortie pique-nique le 9 ou le 16 juin.
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L’échange
de plants et semis. Il aura lieu le samedi 12 mai.
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La
fête de
-
La
fête de
- La « Giroflée Libre ». Le numéro 32 paraîtra au printemps.