Histoire de l'Association de la rue du Colonel Fabien

 

Elle est fondée en 1968 et a fêté en 1998 son 30ème anniversaire. Elle aura 40 ans en 2008 !

 

Initialement créée pour permettre à ses habitants de construire la rue, elle sera au fil des années le lien entre les adhérents. Elle deviendra exemplaire par son dynamisme et sa participation active à la vie locale.

 

Son histoire est jalonnée d'épisodes difficiles mais aussi joyeux, parfaitement illustrés par le poème de Madeleine Lemaire, intitulé « Les exploits héroïques du Colonel Fabien» (ci-après)

 

L’épicerie « Durocher »

 

Avant la création de l’Association, il convient de signaler le rôle social que joue ce lieu de rassemblement  naturel des habitants du quartier qu’est l’épicerie « Durocher » au n°30 de la rue des Sables. Depuis les années 50 jusqu’aux années 80, M et Mme Durocher, par leur gentillesse, leur serviabilité, sont, sans le savoir, des facteurs de rencontre et d’échange notamment pour les familles et les personnes âgées, ne pouvant se déplacer jusqu’aux commerces ou marchés éloignés des collines de la rive droite et aussi pour la bonne insertion des familles nouvelles des logements sociaux de la « Ville aux Bois ». Beaucoup les ont regrettés, car ni le Syndicat des commerçants, ni la Municipalité, n’ont facilité leur remplacement lors de la mise en vente de leur fond.

 

La maison  où se situait le magasin a été achetée et transformée avec goût par Madame et Monsieur Jean Charpentier, à partir de 1985.

 

1. Genèse de l’Association

 

Tout commence en fait en 1963 quand le GAN (Groupement des Assurances Nationales), propriétaire d’un terrain de 2000 mètres, dépose une demande de permis de construire. La voie n'étant ni viabilisée ni vraiment carrossable, la municipalité subordonne l'avis favorable au permis de construire, à la réalisation préalable de la viabilité, de l'élargissement de la voie, et de la construction de la chaussée et des trottoirs, à la charge du GAN qui refuse.

 

Dans le même temps, trois amis riverains : Pierre Caquet, Daniel Adt et François Lemaire, qui en ont assez de se tordre les pieds dans les ornières, décident de chercher une solution pour remédier à ces inconvénients et améliorer le cadre de vie.

 

Après de nombreuses démarches auprès de la mairie et d'organismes divers, nos trois amis se trouvent enfin en possession d'un livret qui traite de la constitution d'une association de propriétaires dite «Syndicale Autorisée» pour l'aménagement des lotissements défectueux (A.S.A). Ce document précieux leur ouvrira la voie pour entreprendre les démarches nombreuses qui leur permettront d'obtenir une subvention ministérielle pouvant atteindre 50 % du montant des travaux, complétée par un prêt de 50 % de la Caisse des Dépôts et Consignations, remboursable en 20 ans. Lors de l'enquête réglementaire, 15 propriétaires sur 16 donnent leur accord pour constituer cette association, le 16ème refuse, c'est le GAN.

 

Malgré ce refus, les démarches commencent car il ne suffit pas d'avoir des adhérents majoritairement d'accord pour construire une rue, il faut aussi des partenaires politiques. Viennent alors des rencontres avec le maire, le député et le conseiller général, qui, tous promettent leur appui. Le 30 Octobre 1968, après délibération du conseil municipal de Viroflay, l'A S A est officiellement reconnue par arrêté préfectoral. Elle sera gérée, sur le plan administratif et financier, par le Receveur Percepteur de Versailles.

 

En 1969 le GAN tente à nouveau, par société immobilière interposée, de construire un immeuble en proposant de prendre 40 % des frais de construction de la voie à sa charge. L’assemblée générale de l'ASA refuse, assurée maintenant qu'elle est d'un financement plus intéressant. Un an plus tard, le GAN essaie à nouveau par l'intermédiaire, cette fois, d'un promoteur privé, d'implanter 6 habitations en 3 pavillons jumelés; « le conseil de la rue» est réticent car le terrain ne permet pas, selon les normes, plus de 3 à 4 habitations. De guerre lasse le GAN abandonne et....enfin, en 1971, l'association accueille avec beaucoup de plaisir et de soulagement les projets des 4 maisons « nouvelles » qui se construiront en 1972.

 

2. Construction de la voie

 

Le 3 mai de cette même année, les travaux de la rue commencent : bulldozer, pelleteuse, camions envahissent le chemin, les murs des clôtures tombent, nos jolies haies fleuries aussi ! Mais il faut bien sacrifier quelques plantes pour une telle amélioration. Tous les propriétaires des numéros impairs ont du cédé gratuitement 2 mètres de leur terrain.

 

 

 

 

 

Les travaux commencent

 

Mais étroitement surveillés

par trois compères !

 

D’où le poème de Madeleine Lemaire sur

Les exploits héroïques du Colonel Fabien

 

En 1910 le chemin de St Germain

Passait sur le terrain d’Herbron, Moser, Troupin

C’étai déjà une bonne chose !

Car étaient attirants les bois de Fausses Reposes

 

Mais en 1920, comme des champignons

Rue Antoine Herbron, poussent toits et pignons

Cette voie sablonneuse, encombrée de pierre

Où l’on se tord les pieds dans les ornières

Plutôt que « rue » c’est « ru » par ce ruisseau  boueux

Des eaux usées qui passent en son milieu.

 

1946, Sonnez Clairons ! Roulez  tambours !

Plaque apposée, ruban coupé et beau discours

Place à présent au héros de la France !

Chacun respire, reprend confiance……

Mais, c’est en vain, car la commune ne fait rien

 

Tous en ont assez, comment pourrions-nous faire

Pour construire notre rue, aplanir les ornières ?

Quelques propriétaires compulsent des bouquins

Ne savent plus se vouer à quel saint :

Mairie, Equipement, Préfecture…

Ce n’est vraiment pas une sinécure !

On fait des lettres on tire des plans,

C’est un premier succès … au bout de 3 ans

« Association Syndicale Autorisée »

Autorisée… à continuer !

 

Lorsque Caquet, Adt et Lemaire

Ont convoqué les propriétaires,

Ils ont acquis le feu vert

Pour passer leurs soirées, et l’été et l’hiver !

Vous avez mis le doigt dans l’engrenage,

Plus moyen d’éviter la suite du carnage

Vous voyez en songe « La Nationale »

Et les micmacs de Guimard, vous dormez mal !

L’A.S.A. reconnue, autre préoccupation.

On ouvre un second dossier

Et frappe et frappe les claviers…

 

 

Nos hommes vont sonner à toutes les portes,

Il faut bien que l’on en sorte !

Malgré les écueils ils redoublent leurs efforts

Tant et si bien qu’on en sort.

Une subvention, un prêt à gros intérêt

Il faudra taper le Maire et le Préfet,

Trouver l’homme aux mains nettes

Qui gérera les fonds et fera la recette.

Pour votre aide précieuse, merci Monsieur Luquiau

Depuis c’est un plaisir de payer ses impôts !

On cherche l’entreprise qui au meilleur prix,

Fera meilleur travail sans donner de soucis

 Illusions ! « La Colas » et les ingénieurs

Nous font passer de bien mauvais quart d’heure,

Pendant deux mois roulent camions et pelleteuses.

On arrache, on aplanit, on creuse ;

Puis on ensable, étale le gravie laitier,

Le travail en est à la moitié.

 

Le problème essentiel reste dans les clôtures

La construction des  « murets » est bien dure !

Pour contenter tout le monde et son Père !

Le Directeur, Le Technicien, Le Secrétaire

Et les Syndiques s’arrache les cheveux,

Il faut savoir ce que l’on veut.

Maintenant qu’on arrive au bout

Mettez en encore un bon coup !

 

Le 15 juillet c’est terminé,

La rue élargie et goudronnée

Les propriétaires sont très joyeux

Le Directeur n’a plus de cheveux,

Jusqu’au secrétaire

Qui est devenu grand père !...

Ainsi va le monde quand on est plusieurs

C’est si facile de donner du bonheur !

Beaucoup de personnages sont entrés dans la danse

Qui ont permis la persévérance

 

Vous avez tous été débrouillards

Ce n’est plus la rue c’est le boulevard !

 

28 janvier 1972

Madeleine Lemaire

 

 

Les travaux, étroitement surveillés par les responsables de l'association, durent 2 mois, après quoi la voie nouvellement viabilisée peut accueillir nos nouveaux voisins et adhérents de droit, dont le permis de construire était subordonné à la construction préalable de la rue viabilisée.

 

3. Inauguration de la nouvelle rue

 

Nous attendons l’installation complète de nos nouveaux voisins pour remettre notre rue (qui était jusqu'alors une voie privée) à la commune de Viroflay le 15 Juin 1974.

 

C'est une inauguration officielle, avec ruban coupé et beaux discours dont celui très remarqué de notre directeur Pierre Caquet, proclamé en présence du représentant du Préfet, du Député, du Conseiller Général et du Maire en écharpe tricolore. Nous serons nombreux autour d'eux à nous réjouir et faire la fête au son de la fanfare municipale.

 

 

A gauche  Pierre Caquet, puis Mauricette son épouse, aidant sa fille Aline à tenir le coussin des ciseaux, puis Monsieur le Maire : Gérard Charles Martin et le Député Monsieur Robert Wagner

 

Voici le discours de Pierre Caquet :

 

Monsieur le Représentant du Préfet,

Monsieur le Maire,

Monsieur le Député,

Monsieur le Conseiller Général,

Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux,

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, mes chers amis,

 

 

Le Syndicat et l’Association Syndicale autorisée des propriétaires de la Rue du Colonel Fabien sont heureux et fiers de vous accueillir à la cérémonie de remise de leur  œuvre commune à la municipalité de Viroflay.

 

Nous vous souhaitons la bienvenue dans cette rue, c’est à dire dans la voie du « partage » mais aussi de la « rencontre » des hommes qui viennent de tous les horizons et qui se croisent dans les chemins de la vie.

 

Je ne ferai pas un long discours, mais je me dois, en ma qualité de Représentant élu des propriétaires et des habitants de la rue, de brosser rapidement l’histoire qui nous a conduits à ce jour solennel du 15 Juin 1974.

 

Notre voie existe depuis 1908. Elle s’appelait alors le Chemin de St Germain qui passait sur les terrains d’Herbron, Moser, Troupin.

 

Les actes de propriété de l’époque stipulaient notamment :

« Il sera établi entre les propriétés de Mademoiselle Troupin, celle de Monsieur Herbron d’une part, et celle de Monsieur Moser d’autre part, un chemin de terre allant du chemin des Sables à la Sente de la Procession, chacun des comparants ou leurs acquéreurs aura le droit de passage à tous terrains et usages à pied, à cheval, avec voiture, chevaux, bestiaux, à toutes heures de jour et de nuit sur le dit chemin de terre et dans toute son étendue.

 

Le dit chemin devra  être créé et maintenu en bon état de viabilité, et plus loin : si une difficulté quelconque venait à surgir relativement au dit chemin, elle serait examinée et jugée par la masse des propriétaires réunis en syndicat.

Tous seraient tenus de donner un avis et chacun serait obligé de se soumettre à la majorité ».

 

Vous voyez chers amis, combien ces actes établis par nos prédécesseurs, étaient « prophétiques » et « démocratiques » et, en définitive nous n’avions qu’à suivre ce chemin……

 

Les maisons de cette rue s’édifièrent par tranches successives en commençant par le bas et en remontant vers la forêt.

 

Les trois premières se plantèrent avant 1920, près de la Rue des Sables pour utiliser sans doute au maximum la viabilité existante.

 

Entre 1920 et 1930 s’édifièrent 4 autres maisons en remontant la pente, dont celle habitée aujourd’hui par Monsieur et Madame Antonin Garnaud.

 

Ces 7 constructions ont plus de 50 ans.

 

Vous constaterez qu’elles ont été construites solidement, comme leurs propriétaires !

 

Saluons au passage notre vétéran de la Rue du Colonel Fabien : Monsieur Garnaud Antonin et Madame. C’est à lui que nous devons le nom du  Colonel Fabien, car Monsieur Garnaud Antonin a été  maire adjoint élu à la libération avec Monsieur Bizet Maire de Viroflay et c’est à cette époque que fut changé l’ancien nom d’Antoine Herbron, l’un des premiers propriétaires de 1908.

 

Après 1930, les constructions continuèrent à un rythme plus ralenti, de sorte qu’en I964, il y a l0 ans, nous comptions au total 12 maisons seulement dans cette rue.

 

De 1965 à 1970, 3 nouvelles constructions sortirent de terre et enfin de 197I à 1974, grâce à la viabilité instituée, 4 jolies maisons vinrent compléter la collection des 19 maisons actuellement existantes.

 

Pour clore cette entrée en matière historique, rappelons qui était le Colonel Fabien :

De son vrai nom Pierre Georges, Fabien fut l’un des premiers Francs Tireurs Partisans appartenant à la Résistance Communiste.

 

La brigade Fabien, après s’être illustrée durant l’occupation fut par la suite incorporée au 151e régiment d’infanterie et c’est à la tête de ce régiment que le colonel Fabien trouva la mort sur le front d’Alsace en 1945.

 

Notre rue, ce sont des maisons anciennes et récentes mais toutes coquettes. C’est aussi et surtout des “personnes rassemblées“ et qui s’entendent bien. Des personnes qui ont décidé de transformer leur chemin de terre devenu impraticable en chemin de pierre et de goudron, pour épouser leur époque et s’éviter tout simplement de se tordre les pieds dans les ornières et d’y sacrifier la suspension de leur voiture !

 

C’est à partir de cette recherche d’une meilleure qualité de vie que, dés 1966, trois propriétaires s’unirent pour trouver ensemble le moyen d’en sortir. Ces trois propriétaires devinrent vite des amis car ils devaient s’épauler mutuellement pour vaincre toutes les difficultés qui leur barrèrent la route !!

 

Remercions au passage ceux qui répondirent à leur appel de 1966.

 

Grâce notamment à un petit bouquin prêté par Monsieur Guérard, conseiller municipal, le trio des propriétaires découvrit, oh miracle, une législation ancienne de 1865 sur l’aménagement des lotissements défectueux.

 

Cette législation permettait d’obtenir 50% du prix des travaux en subvention du Ministère de l’Equipement et le solde en prêt de la Caisse des Dépôts avec intérêts bonifiés par la Préfecture.

Dés lors, avec l’accord de tous les propriétaires, réunis chaque année en Assemblée Générale, nous mîmes 6 ans à remonter la filière et à constituer des épaisseurs de dossiers incommensurables !

 

Nous gardons notre reconnaissance à l’ancienne Municipalité de Viroflay qui a donné un avis favorable à l’agrément de notre Association Syndicale autorisée et a fait construire notre égout.

A Monsieur le Préfet des Yvelines qui a agréé notre association et donné un avis favorable à nos demandes de subvention et de prêt.

A nos député et conseiller général, Messieurs Wagner et Renaud qui ont suivi nos dossiers, avec beaucoup d’autres personnes dont la liste serait trop longue à citer, mais que nous n’oublions pas et qui, pour beaucoup, nous font la joie d’être présentes, ou se sont excusées de ne pouvoir venir à cette cérémonie amicale.

 

Toute cette action des propriétaires a duré de 1966 à 1971.

 

Enfin, forts de l’appui de la nouvelle municipalité de Viroflay conduite par Monsieur Gérard Martin, nous sommes venus à bout des dernières formalités et la construction de la voie commencée en mai fut terminée le 15 Juillet 1971.

 

Que tous nos amis soient ici remerciés, sans oublier :

-          notre receveur, Monsieur Robert Luquiau et sa collaboratrice Madame Foisnel,

-          notre technicien Ingénieur des Travaux publics de l’Etat,

-          les techniciens, conseillers technique et juridique et les ouvriers qui ont contribué à la construction matérielle de notre voie.

 

Depuis 1971, nous avons achevé notre œuvre, avec l’accord unanime de tous les adhérents de notre Association Syndicale, que nous avons toujours tenus au courant et qui nous ont toujours soutenus.

 

Grâce à la viabilité instituée, le terrain en friche du Groupement des Assurances Nationales fut vendu à quatre nouveaux propriétaires que nous avons été heureux d’accueillir et qui, aujourd’hui, nous accueillent à leur tour dans leurs nouvelles maisons.

 

Il m’appartient de souligner que malgré la durée de toutes ces vicissitudes, l’arrivée de nouveaux voisins, tous les propriétaires sont restés unis autour du Syndicat dont l’équipe initiale de 1966 reste toujours solide et s’est complétée de l’apport de jeunes propriétaires.

 

L’union de notre équipe élargie explique que, du début à la fin, nous ayons réussi à la satisfaction générale.

Par exemple, le raccordement des nouvelles propriétés aux réseaux existants obligeait théoriquement à l’ouverture de 16 tranchées dans cette voie neuve. Nous avons réussi à les réduire à quatre et à faire que les blessures soient ensuite bien cicatrisées.

 

Une menace de destruction de la rue par la Générale des Eaux a été écartée devant le front uni des adhérents et l’appui de la municipalité de Viroflay.

 

Enfin, un poteau d’incendie a été installé.

 

Nous voici donc fin prêts, Monsieur le Maire, pour remettre à la Collectivité Communale le don de nos veilles et de nos démarches, de nos lettres et de nos requêtes, de nos luttes et de nos difficultés, de nos satisfactions et de nos joies.

 

En conclusion, permettez-moi de dire ceci :

 

La loi sur les lotissements défectueux de 1865 a été une très bonne chose. Elle nous a permis de réaliser une œuvre utile à tous, avec la participation réelle des propriétaires reconnus responsables de leurs affaires, mais soutenus par les pouvoirs publics, comme il se doit en démocratie.

 

Regrettons que cette loi ait cessé trop tôt, puisque d’autres lotissements défectueux n’auront plus maintenant la possibilité de suivre notre exemple, ce qui nous apparaît comme une régression de la politique participative dont on parle tant !

 

Que représentent 200 mètres de rue sur 32 km de voirie urbaine à Viroflay ? Mais il faut considérer avec quels soins et quelle ardeur ces 200 mètres de voie ont été construits.

 

Nous sommes heureux, Monsieur le Maire, de vous les remettre solennellement aujourd’hui, sachant que notre association continuera d’exister pendant encore 17 ans, puisque nous continuerons de payer notre emprunt à la Caisse des Dépôts et Consignations, avec l’aide de la Préfecture et de la Municipalité, et que, grâce à notre union, nous continuerons de participer à la constante amélioration de la qualité de la vie dans notre charmante commune de Viroflay.

 

Cet évènement est l'objet d'articles élogieux dans l'écho de Viroflay et nos démarches opiniâtres et couronnées de succès font l'objet de la 1ère page du journal municipal n°5 de Septembre 1971. Notre Association est sollicitée de partager son expérience avec d'autres Viroflaysiens placés dans une situation identique et à cet effet, une réunion publique est organisée dans la grande salle de la Mairie.

 

Echo de Viroflay - Septembre 1974

 

4. Ouverture à l’environnement

 

L'Autoroute A 86 représente à cette époque le danger de couper Viroflay en deux et, bien que notre rue ne soit pas directement concernée puisque assez éloignée de son tracé, ce projet, thème majeur qui a fait élire la nouvelle équipe municipale, mobilise les riverains.

 

Dès le début de l'année 1975, Jacques Fragnier, 1er maire adjoint, est invité à venir nous en parler. A partir de ce moment, l’A.S.A du colonel Fabien se prononce majoritairement contre le projet de l'époque. Plus tard, l'association décidera d'adhérer collectivement à l'union urbaine de défense et de protection de l'environnement (U U D P) dont l'un des membres du conseil syndical, André Bassez, deviendra vice président en 1985 puis président en 1988.

 

Le soutien collectif cessera en 1990 après la modification du projet. Cependant le président André Bassez, de l’U.U.D.P., continue de nous apporter l’écho de son Association à chacune des Assemblées Générales de notre Association, dont il est membre, et nombreux sont les adhérents du Colonel Fabien qui sont également membres de l’Union Urbaine de Défense et de Protection du Cadre de Vie.

 

Les sens uniques de circulation – La boucle Nord

 

Les rues de Viroflay sont étroites et pour diminuer les difficultés de circulation, la municipalité décide en 1976 de créer des sens uniques.

 

La « boucle Nord » fait de notre rue du Colonel Fabien le passage obligé de toutes les voitures; aussi nous mobilisons-nous à nouveau et après des discussions parfois rudes, obtenons nous que soit rétabli le double sens de circulation de la rue Gallieni jusqu'à la rue Guinon.

 

A la satisfaction générale de tous les riverains, exprimés à Mr Le Maire, lors de sa réunion dans le quartier le 24 janvier 2007, par notre Présidente Sabine Besnard, l’Association vient d’obtenir sur le budget communal 2006 l’enfouissement des lignes aériennes, le remplacement des poteaux inesthétiques et dangereux, par huit candélabres choisis, dont l’éclairage excellent met en valeur la réfection des bordures de trottoir et leur revêtement de couleur rouge

 

La Ville aux Bois

 

En 1975 un évènement considérable se produit dans le quartier des Sables avec l’achat par préemption Municipale de la grande Villa de « La Ville aux Bois » au N°20 de la rue des Sables.

 

Nous allons raconter plus loin l’histoire de cette ancienne demeure seigneuriale, mais pour l’instant écoutons  Claire Luxereau, une habitante du quartier :

 

« En 1976, la municipalité de Viroflay décide de transformer la villa de « La Ville aux Bois » en maison de quartier et centre de loisirs.

 

Notre association adhère pleinement à ce projet et participe même à son démarrage. En effet, les travaux n'étant pas terminés à la rentrée scolaire, les riverains de la rue du Colonel Fabien mettent spontanément à la disposition de la responsable « petite enfance » les garages et sous-sols de leurs maisons pour permettre d'accueillir les enfants inscrits dans les divers ateliers, jusqu'à la fin des travaux. 

 

En 1977, les habitants de la rue du Colonel Fabien qui vivent agréablement dans une belle rue toute neuve, apprennent que la Municipalité a l’intention d’acheter la mystérieuse propriété qui se trouve juste au bas de sa côte, « La Ville aux Bois ».

 

Monsieur Gazeau, alors conseiller municipal, propose aux habitants du quartier de venir visiter afin de voir ce que l’on pourrait en faire. C’était le 11 mai 1977. Le parc était fleuri, la maison un peu défraîchie mais d’un charme fou, séduit les visiteurs. Très intéressés, les riverains proposent de participer en nombre, d’abord à des réunions d’information, pour l’élaboration d’un projet de réhabilitation de cette belle demeure que la ville décide de consacrer à l’enfance. Quelle belle idée !

 

Sous l’impulsion de Dominique Olendorff, à l’époque responsable de la petite enfance à Viroflay, un groupe de travail, auquel nous participons, se constitue et dans l’enthousiasme (quelque fois dans la discussion vive) élabore avec l’architecte, le plan de restructuration de cette maison des enfants : choix des peintures, aménagement du parc, ce groupe met au point un projet d’atelier : peinture, expression corporelle, penture sur soie, bricolage, initiation musicale, poterie, heure du conte.

 

Les enfants de la rue, nombreux, attendaient impatiemment leur ouverture, ils furent bien déçus quand la nouvelle tomba : le retard dans les travaux ne permettait pas de commencer à la date prévue. Les riverains ne se laissèrent pas gagner par la déception et il leur vint l’idée de proposer leurs propres garages en attendant. Aussitôt dit aussitôt fait et après vérification par la mairie de la sécurité de locaux offerts, les ateliers ouvrirons leurs portes, comme prévu, en octobre 1977.

 

Quelle animation dans notre rue, le soir après l’école et les mercredis, tous ces enfants du quartier, les moniteurs des ateliers, les parents allant d’un garage à l’autre, cela dura de longs mois.

 

L’installation définitive à la Ville aux Bois donna lieu à notre première fête, qui fut suivie de beaucoup d’autres encore aujourd’hui, car le quartier en a pris l’habitude. »

 

Toujours soutenus par Dominique, qui n’hésitait pas à faire fermer la rue à toute circulation automobile, nous organisions des journées mémorables auxquelles participaient activement les centres de loisirs et les habitants du quartier petits et grands.

 

Mais il restait un point d’ombre. La ville ne pouvait disposer de la totalité de la maison qui était occupée par des amis de l’ancien propriétaire qui ne venaient que le samedi et le dimanche et refusaient de partir. Nous regrettions vivement que la municipalité ne parvienne pas à obtenir leur départ par une négociation amiable. Cette question resta à l’ordre du jour de nombreuses réunions de l’association jusqu’en 1980, date à laquelle l’espoir revint.

 

Le service culturel nous proposa ainsi qu’aux habitants du voisinage, de nous pencher sur un autre projet pour la Ville aux Bois, celui d’une maison de quartier qui deviendrait aussi dans la journée « un lieu de rencontre pour les familles, les associations diverses, etc, gérée par un comité de quartier, tout en restant destinée aux enfants en fin d’après midi et le mercredi. On prévoyait même d’installer dans ce fameux rez de chaussée une antenne de la mairie, bureau de poste.

 

Mais hélas en 1987, 10ans après, l’appartement était toujours occupé et nos demandes devinrent de plus en plus pressantes jusqu’en 1988 où la demeure devint enfin libre. Notre joie fut cependant de courte durée car le dialogue autour de l’utilisation des locaux vacants fut interrompu et nous apprîmes indirectement la décision municipale d’y installer une crèche.

 

Nous étions déçus, moins par la décision prise qui répondait à un réel besoin, que par l’impossibilité de mener à bien un projet concerté qui avait rassemblé un temps les habitants du quartier et les services municipaux. »

 

Dès cette époque, 1a municipalité accepte de mettre à notre disposition « La Ville aux Bois » pour nos fêtes, nos réunions et nos assemblées générales. Merci à elle de faciliter ainsi notre vie associative dans cette maison de quartier.

 

Par ailleurs cette décision permet à la municipalité de réaliser un projet de construction de 42 logements sociaux dans les quelques 2000 mètres de terrain situés derrière la villa. Cette réalisation suscite des oppositions dans le quartier. Notre association vit des instants difficiles car un différend oppose les membres de l'ASA à son Directeur de l'époque Pierre Caquet qui donnera sa démission et sera remplacé par François Lemaire. Pierre Caquet restera néanmoins dans le bureau en tant que trésorier de l'association.

 

 

 

 

Participation à la vie municipale

 

Ces préoccupations diverses concernant l'environnement conduisent tout naturellement à participer aux commissions extra municipales notre association délègue des représentants dans les domaines scolaire, culture fêtes et cérémonies, environnement, urbanisme et circulation ce qui permet de bien informer les riverains sur les affaires générales de la ville et également de faire entendre l'avis de l'Association. Nous participons aux réflexions sur la transformation complète du marché couvert, la création de l'îlot du marché, la liaison ferroviaire St Quentin-La Défense, la construction d'un collecteur géant dans la vallée du «Rû Marivel» la révision du P O S etc...

 

En 1983, François Lemaire, directeur de l'A S A, décide de se présenter aux élections municipales de Mars 1983. Force est pour lui de constater qu'il est bien difficile de cumuler un mandat associatif et un mandat politique, comme le démontrera le différend concernant le ramassage du bois mort en accord avec l’ONF, pour le seul plaisir de nos cheminées.

 

En effet un maire adjoint de Viroflay accuse l’Association de se servir de cette collecte en vue d’un rapport financier ou électoraliste. Pour mettre fin rapidement à cette polémique stupide François Lemaire démissionnera  de la direction de l’Association où il sera remplacé par Philippe Luxereau.

Les affaires communales ne cesseront jamais d'intéresser les habitants de la rue; ils seront donc plusieurs à présenter leur candidature, et pour certains ou certaine à êtres élus, sur des listes différentes, dans le respect mutuel des opinions de chacun.

 

 

 

 

Le parc forestier de la Baraque et le ramassage du bois mort dans la forêt de Fausses Reposes

 

En 1982 les particuliers et associations proches du bois sont sollicités par la municipalité et l'Office National des Forêts (ONF), pour avis sur l'élaboration et la réalisation d'un parc forestier. Deux de nos adhérents suivent cette question de très près et permettent d'éviter des excès dans l'aménagement de la forêt.

 

Sur cette lancée l'assemblée générale leur demande de contacter l'Office National des Forêts pour qu'il nous permette de ramasser le bois. Ils obtiennent cette autorisation, à condition que cette journée « ramassage » soit placée sous la responsabilité de notre association et le contrôle de l’ingénieur O N F. Ces sorties en forêt sont depuis lors renouvelées régulièrement avec succès.

 

 

 

Notre journée Forestière du 6 novembre 1993

 

Nos journées « ramassage de bois » sont l'occasion de  promenades et pique nique en forêt, mais toujours terminées par un pot de l'amitié (vin chaud ou planteur en fonction de la température)

La dernière journée de ramassage a eu lieu le 25 février 2006 sous la responsabilité de Yu-Ing et Alexis Galley, qui ont organisé la sortie de main de maître

 

 

 

Le rassemblement final de notre après midi du 25 février 2006

 

Protection de nos maisons contre les cambriolages

 

A la suite d'une réunion organisée à la mairie et sur les conseils du commissaire de police rencontré à cette occasion, l'A G de 1980 décide d'organiser la surveillance mutuelle de nos maisons à chaque période de vacances. Depuis lors, nous indiquons au commissariat de Velizy les coordonnées des absents et des voisins chargés de ramasser le courrier, de faire régulièrement le tour de maison et éventuellement d'arroser les fleurs.

 

Nos efforts se coordonnent maintenant avec l’opération « Sécurité Vacances » organisée chaque été avec par la Municipalité et le Commissariat de Police, auquel nous transmettons en une seule fois l’ensemble des fiches remplies par les habitants comportant leurs dates d’absence et leurs n° de portable  collationnées par le « Responsable Sécurité » de l’Association.

 

Lors de leur tournée, les agents de police mettent une fiche de passage dans nos boites aux lettres et signalent au responsable où à la personne possédant les coordonnées des absents, toutes anomalies constatées. dans leur maison où leur jardin.

 

Transformation de l’Association de la Rue du Colonel Fabien

 

Dès 1990, désirant à l'unanimité continuer de rester en association après l'expiration de l'emprunt (sur 20 ans), les riverains créent une commission qui étudiera les nouveaux statuts d'association loi 1901 et c'est en 1992 que notre A S A deviendra officiellement l'Association de la rue du Colonel Fabien. Un concours est alors organisé pour lui trouver un logo, c'est celui que nous connaissons tous maintenant .Son auteur est un jeune ami designer des Lemaire, plein de promesses ! La rue du Colonel Fabien est une rue montante, ouverte à ses deux extrémités, et le rond représente le soleil de l’amitié qui réchauffe et la solidarité qui unie les habitants

 

5. Nos fêtes

 

Chaque année depuis 1975, nos fêtes et rencontres conviviales ont émaillé la vie de notre association

 

Au début, elles avaient lieu dans le jardin des uns et des autres et c'est à partir de 1980 qu’elles furent organisées, comme cela a été dit, à La Ville aux Bois, ce qui permit d'élargir la participation et d’associer aux habitants de la rue ceux du voisinage proche.

 

Je vais vous dire plus loin l’histoire  de cette grande Maison de Maître qui devint une Maison Communale en 1975 mais, pour le moment, laissez-moi-vous raconter quelques unes de nos fêtes.

 

Ces fêtes nous ont valu des moments de plaisir et d'amitié auxquels chacun a pu contribuer par ses talents, culinaires, artistiques ou autres. Nous avons encore en mémoire les dîners aux cours desquels chaque riverain à tour de rôle, nous a fait goûter ou découvrir une recette de son pays d'origine ou de sa province natale.

 

Que de diversité alors ; nous passions année après année du couscous à la tarte à la citrouille, de la polenta, au boudin créole ou à la choucroute etc. C'est aussi à partir de cette période, en 1980, que nous avons activement pris part aux réjouissances de la ville lors des fêtes communales. Nous n'avons jamais dérogé au rite annuel de la fête de rentrée, mais faute de pouvoir les citer toutes, nous en rappellerons quelques unes parmi tes plus marquantes.

 

En 1985 le thème de la « fête villageoise 1900 » est retenu par la ville. Notre association s'en réjouit et y participe avec enthousiasme. C'est ainsi que nous sommes descendus nombreux sur l'avenue, tous superbement vêtus, grossir le cortège des viroflaysiens.

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En 1989, le thème national du bicentenaire de la révolution française a, dans notre rue, un écho très fort. Nous décidons en commun de donner à cet évènement un retentissement particulier et d'organiser à La Ville aux Bois une grande fête colorée et joyeuse, à laquelle participera un public très nombreux, en costume d'époque, venu non seulement du quartier mais de toute la ville. Nous entonnons ce jour , sous la conduite de notre maître de musique Régis Delemailly, de nombreux chants des « droits de l'homme » dont « l'hymne à la Liberté » et bien d'autres (ce sera la création de notre chorale de « la ville au bois ».)

 

 

 

 

Une soupe républicaine réunira en début de soirée tous les participants, qui se retrouveront ensuite au spectacle « cabaret » offert par Bernadette David dans une salle de La Ville aux Bois aménagée.

 

Le service des fêtes de la ville adoptera les images de cette journée pour l'affiche de la fête communale de Juin 1989, au cours de laquelle notre chorale chantera à nouveau son répertoire des chants de la révolution.

L'idée des thèmes en fonction d'évènements historiques nous semble intéressante, aussi en 1994 nous retenons celui de Rabelais et nous serons très nombreux sous les lampions costumés comme il se doit, à partager dans le parc de La Ville aux Bois le cochon de lait cuisiné par nos amis portugais. (Voir interview dans N.D du chêne). Nos chansons et sketches bien choisis retentiront tard dans la soirée.

 

 

 

 

Puis en 1995, nous fêterons l'année Voltaire, toujours en costumes d'époque (prêtés pour beaucoup par le groupe théâtral de Chaville). L'orchestre de Viroflay, sous la direction de Bruno Garlej nous offre quelques morceaux choisis, puis quelques uns d'entre nous, dirigés par Claude Rabourdin, interprètent des saynètes tirées du texte croustillant de Candide. Ce sera l'amorce d'un projet de théâtre. Notre soirée aura lieu exceptionnellement à la salle Dunoyer de Segonzac.

 

Dans la rubrique « Fêtes » que l'association apprécie particulièrement, nous ne saurions manquer de mentionner la Chorale.

 

 

 

Dominique Leguern et Bruno Garlej (Directeur de l'Orchestre de Viroflay) ont entraîné notre chorale vers l'opéra bouffe. Nous avons ainsi présenté sous leur direction et avec le soutien de la chorale de Versailles, « La Belle Hélène » d'Offenbach dans plusieurs villes voisines et à Bruxelles, représentations dont nous nous félicitons encore.

 

 

Activités communes

 

- Au printemps 1993 la réfection en commun de la clôture du « coteau de Viroflay » qui donna lieu à une petite fête autour d'un pic-nic offert par les riverains concernés. Ce jour fut également  planté, par l'équipe du colonel, avec le concours de la municipalité, le massif de fleurs et d'arbustes placé en haut

 

 

 

 

-          La remise à François LEMAIRE en 1996, du diplôme de « président d'honneur à vie » par BRICE et des enfants de la rue,

 

 

 

 

 

 Ainsi que « l'au revoir » à Mauricette dont nous regretterons tous la gentillesse et la discrétion. Elle n'est pas tout à fait partie d'ailleurs puisqu'elle continue avec François d'écrire l'histoire des maisons de la rue.

 

 

 

Je ne remercierai jamais assez Mauricette Boulay, devenue Madame Caquet, épouse de notre premier Président – Directeur de notre association de 1968 à 1986, et qui bien voulu lui succéder comme trésorière après le décès de Pierre le 02.09.1986, jusqu’à son départ en 1995, tout en aidant les enfants du quartier en difficulté scolaire.

 

-          Notre fête du 30ème anniversaire en 1998 à la Ville aux Bois

 

Elle a marqué une étape importante dans la vie de notre Association car nous avons fait une exposition de tous les travaux et reconnaissance du passé qui ont émaillé 30 ans de vie commune dans le quartier

 

 

 

 

Mauricette est revenue exceptionnellement à cette occasion.

 

D'autres belles promenades nous ont menés vers Les Vaux de Cernay ou nous avons retrouvé Mauricette avec un grand plaisir, le musée de Jouy en Josas, l'Observatoire de Meudon, la forêt de Rambouillet, La sortie du 11 juin 2005 au potager du Roi, avec Cathy Morin, notre adhérente directeur des Espaces Verts de la Ville de Versailles, a été très appréciée.

 

-          Notre journée annuelle des échanges des plans du Colonel…

 

…et aussi de conseils, preuve que nous avons dans la rue de très bons jardiniers. Cette journée est très attendue depuis 1996. Pour nous tous et le voisinage car les variétés de fleurs proposées sont chaque année de plus en plus nombreuses. Elles ont lieu en général, dans le jardin de nos amis Besnard.

 

Nous avons partagé le 10 mai 2006, les plans annuels du Colonel, pour la 10ème fois avec toujours autant de plaisirs simples de la nature et de l’amitié.

 

 

 

 

Premier échange de plans du 24.05.1998

 

 

 

 

10 ème échange des Plans - 2006

 

Merci à Sabine et François Besnard d’avoir repris l’idée lancée en 1997 par Bernard Clot, lui aussi excellent jardiner de la rue du Colonel Fabien.

 

-          Le Salon du vin

 

Sous l'égide de trois œnologues avertis (Bernard, Jean Pierre et Alain), le Salon du Vin est devenu à partir de 1995 une réjouissance renouvelée avec succès tous deux ans, pour une assistance toujours joyeuse et amicale, permettant ainsi d'élargir le cercle des amis de notre association qui apprécient ces rencontres.

 

 

 

 Nos deux derniers Salons du Vin ont eu lieu à la Ville aux Bois le 20 novembre2004 avec Mr Michel Arnaud, adjoint de Mr Michel Loiseau, sur les « Cotes du Rhône Sud » et le dernier le 2 décembre 2006, animé par Mr Michel Loiseau, Président du cercle œnophile de Viroflay, sur « les côtes du Nord septentrionales.

 

Ces exposés culturels, remis ensuite par écrit aux personnes intéressées, sont suivis de la dégustation habituelle et rencontrent toujours un franc succès.

 

-          La « Giroflée Libre »

 

En 1995, avec le lancement de la « Giroflée Libre » François et Mauricette ont reçu la mission de raconter l'histoire de la rue du colonel Fabien, maison par maison. Leurs souvenirs ont été publiés par épisodes. Cette Gazette sans prétention est un lien supplémentaire dans le quartier qui permet de transmettre régulièrement des informations et nouvelles nous concernant tous.

 

Elle est due à l’initiative de Susan Clot, notre présidente de cette période, à laquelle notre Association reste reconnaissante. Avec le N° 31, elle a fêté l’an dernier le 10ème Anniversaire de sa création .C’est à chacun des membres de l’Association de continuer d’alimenter les rubriques par les nouvelles du quartier, mais aussi par nos échanges de savoir, d’expériences et de voyages.

 

La conservation des archives de « La Giroflée Libre » par la Présidence de l’Association, avec les albums de photos de 35 ans de vie Associative, constitue un trésor de souvenirs, en plus des documents statutaires officiels détenus par le secrétaire.

François Lemaire qui, avec son épouse Gisèle, vont nous quitter pour une petite maison dans une région verte du Nord.de la France, en raison de leur âge et de la maladie de parkinson, seront heureux de conserver ce lien avec tous leurs anciens voisins et amis.

 

L'histoire de notre Association ne s'arrête pas, l'avenir est plein de promesses avec l'arrivée chaque année, dans notre rue et dans le quartier, de nouvelles familles qui apportent leur enthousiasme, leurs propositions et qui, nous l’espérons,  partageront le plaisir de continuer ensemble, bien au-delà des quarantes années dont nous venons de vous raconter l’histoire.

 

Par exemple en 2008, pourquoi ne pas fêter avec éclat le centenaire des 4 maisons dont nous avons parlé ci-dessus ?

 

6. L’avenir

 

Notre Association continuera sa marche en avant, ponctuée par ses réunions de Conseil et d’Assemblée Générale Annuelle, qui organise avec succès notamment chacune des Fêtes de rentrée du mois de septembre, ainsi que d’autres rendez vous culturels ou festifs.

 

Voici par exemple le calendrier de nos projets 2007 décidés par notre Assemblée générale du 21 janvier

 

-          Sortie de printemps.

On envisage une visite éventuelle de l’Orangerie du Château de Versailles, déjà en vue l’an dernier, mais qui soulève des difficultés matérielles. Comme solutions de rechange, sont proposées la visite des bosquets de Versailles ou celle du parc de Saint-Cloud avec l’ancien château. Les dates restent à fixer. Pour ce qui est du parc de Saint-Cloud, on pourrait prévoir une sortie pique-nique le 9 ou le 16 juin.

 

-          L’échange de plants et semis. Il aura lieu le samedi 12 mai.

 

-          La fête de la Ville. Elle aura lieu de 24 juin et nous nous devons d’y tenir notre stand de brocante comme de coutume.

 

-          La fête de la rue. Elle se tiendra le 22 septembre.

 

-          La « Giroflée Libre ». Le numér0 32 paraîtra au printemps.