Histoire de
l'Association de la rue du Colonel Fabien
Elle est
fondée en 1968 et a fêté en 1998 son 30ème anniversaire. Elle aura 40 ans en
2008 !
Initialement
créée pour permettre à ses habitants de construire la rue, elle sera au fil des
années le lien entre les adhérents. Elle deviendra exemplaire par son dynamisme
et sa participation active à la vie locale.
Son
histoire est jalonnée d'épisodes difficiles mais aussi joyeux, parfaitement
illustrés par le poème de Madeleine Lemaire, intitulé « Les exploits héroïques
du Colonel Fabien» (ci-après)
L’épicerie « Durocher »
Avant la
création de l’Association, il convient de signaler le rôle social que joue ce
lieu de rassemblement naturel des
habitants du quartier qu’est l’épicerie « Durocher » au n°30 de la
rue des Sables. Depuis les années 50 jusqu’aux années
La
maison où se situait le magasin a été
achetée et transformée avec goût par Madame et Monsieur Jean Charpentier, à
partir de 1985.
1. Genèse de l’Association
Tout
commence en fait en 1963 quand le GAN (Groupement des Assurances Nationales),
propriétaire d’un terrain de
Dans le
même temps, trois amis riverains : Pierre Caquet, Daniel Adt et François Lemaire,
qui en ont assez de se tordre les pieds dans les ornières, décident de chercher
une solution pour remédier à ces inconvénients et améliorer le cadre de vie.
Après de
nombreuses démarches auprès de la mairie et d'organismes divers, nos trois amis
se trouvent enfin en possession d'un livret qui traite de la constitution d'une
association de propriétaires dite «Syndicale Autorisée» pour l'aménagement des
lotissements défectueux (A.S.A). Ce document précieux leur ouvrira la voie pour
entreprendre les démarches nombreuses qui leur permettront d'obtenir une
subvention ministérielle pouvant atteindre 50 % du montant des travaux,
complétée par un prêt de 50 % de la Caisse des Dépôts et Consignations,
remboursable en 20 ans. Lors de l'enquête réglementaire, 15 propriétaires sur
16 donnent leur accord pour constituer cette association, le 16ème refuse,
c'est le GAN.
Malgré ce
refus, les démarches commencent car il ne suffit pas d'avoir des adhérents
majoritairement d'accord pour construire une rue, il faut aussi des partenaires
politiques. Viennent alors des rencontres avec le maire, le député et le
conseiller général, qui, tous promettent leur appui. Le 30 Octobre 1968, après
délibération du conseil municipal de Viroflay, l'A S A est officiellement
reconnue par arrêté préfectoral. Elle sera gérée, sur le plan administratif et
financier, par le Receveur Percepteur de Versailles.
En 1969
le GAN tente à nouveau, par société immobilière interposée, de construire un
immeuble en proposant de prendre 40 % des frais de construction de la voie à sa
charge. L’assemblée générale de l'ASA refuse, assurée maintenant qu'elle est
d'un financement plus intéressant. Un an plus tard, le GAN essaie à nouveau par
l'intermédiaire, cette fois, d'un promoteur privé, d'implanter 6 habitations en
3 pavillons jumelés; « le conseil de la rue» est réticent car le terrain ne
permet pas, selon les normes, plus de 3 à 4 habitations. De guerre lasse le GAN
abandonne et....enfin, en
2. Construction de la voie
Le 3 mai
de cette même année, les travaux de la rue commencent : bulldozer, pelleteuse,
camions envahissent le chemin, les murs des clôtures tombent, nos jolies haies
fleuries aussi ! Mais il faut bien sacrifier quelques plantes pour une telle
amélioration. Tous les propriétaires des numéros impairs ont du cédé
gratuitement
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Les travaux commencent |
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Mais étroitement surveillés par trois compères ! |
D’où le
poème de Madeleine Lemaire sur
Les
exploits héroïques du Colonel Fabien
En 1910
le chemin de Passait
sur le terrain d’Herbron, Moser, Troupin C’étai
déjà une bonne chose ! Car
étaient attirants les bois de Fausses Reposes Mais en
1920, comme des champignons Rue
Antoine Herbron, poussent toits et pignons Cette
voie sablonneuse, encombrée de pierre Où l’on
se tord les pieds dans les ornières Plutôt
que « rue » c’est « ru » par ce ruisseau boueux Des
eaux usées qui passent en son milieu. 1946,
Sonnez Clairons ! Roulez
tambours ! Plaque
apposée, ruban coupé et beau discours Place à
présent au héros de la France ! Chacun
respire, reprend confiance…… Mais,
c’est en vain, car la commune ne fait rien Tous en
ont assez, comment pourrions-nous faire Pour
construire notre rue, aplanir les ornières ? Quelques
propriétaires compulsent des bouquins Ne
savent plus se vouer à quel saint : Mairie,
Equipement, Préfecture… Ce
n’est vraiment pas une sinécure ! On fait
des lettres on tire des plans, C’est
un premier succès … au bout de 3 ans « Association
Syndicale Autorisée » Autorisée…
à continuer ! Lorsque
Caquet, Adt et Lemaire Ont
convoqué les propriétaires, Ils ont
acquis le feu vert Pour
passer leurs soirées, et l’été et l’hiver ! Vous
avez mis le doigt dans l’engrenage, Plus
moyen d’éviter la suite du carnage Vous
voyez en songe « La Nationale » Et les
micmacs de Guimard, vous dormez mal ! L’A.S.A.
reconnue, autre préoccupation. On
ouvre un second dossier Et
frappe et frappe les claviers… |
Nos
hommes vont sonner à toutes les portes, Il faut
bien que l’on en sorte ! Malgré
les écueils ils redoublent leurs efforts Tant et
si bien qu’on en sort. Une
subvention, un prêt à gros intérêt Il
faudra taper le Maire et le Préfet, Trouver
l’homme aux mains nettes Qui
gérera les fonds et fera la recette. Pour
votre aide précieuse, merci Monsieur Luquiau Depuis
c’est un plaisir de payer ses impôts ! On
cherche l’entreprise qui au meilleur prix, Fera
meilleur travail sans donner de soucis Illusions !
« La Colas » et les ingénieurs Nous
font passer de bien mauvais quart d’heure, Pendant
deux mois roulent camions et pelleteuses. On
arrache, on aplanit, on creuse ; Puis on
ensable, étale le gravie laitier, Le
travail en est à la moitié. Le
problème essentiel reste dans les clôtures La
construction des « murets » est bien dure ! Pour
contenter tout le monde et son Père ! Le
Directeur, Le Technicien, Le Secrétaire Et les
Syndiques s’arrache les cheveux, Il faut
savoir ce que l’on veut. Maintenant
qu’on arrive au bout Mettez
en encore un bon coup ! Le 15
juillet c’est terminé, La rue
élargie et goudronnée Les
propriétaires sont très joyeux Le
Directeur n’a plus de cheveux, Jusqu’au
secrétaire Qui est
devenu grand père !... Ainsi
va le monde quand on est plusieurs C’est
si facile de donner du bonheur ! Beaucoup
de personnages sont entrés dans la danse Qui ont
permis la persévérance Vous
avez tous été débrouillards Ce
n’est plus la rue c’est le boulevard ! 28
janvier 1972 Madeleine
Lemaire |
Les
travaux, étroitement surveillés par les responsables de l'association, durent 2
mois, après quoi la voie nouvellement viabilisée peut accueillir nos nouveaux
voisins et adhérents de droit, dont le permis de construire était subordonné à
la construction préalable de la rue viabilisée.
3. Inauguration de la nouvelle rue
Nous
attendons l’installation complète de nos nouveaux voisins pour remettre notre
rue (qui était jusqu'alors une voie privée) à la commune de Viroflay le 15 Juin
1974.
C'est une
inauguration officielle, avec ruban coupé et beaux discours dont celui très
remarqué de notre directeur Pierre Caquet, proclamé en présence du représentant
du Préfet, du Député, du Conseiller Général et du Maire en écharpe tricolore. Nous
serons nombreux autour d'eux à nous réjouir et faire la fête au son de la
fanfare municipale.
A gauche
Pierre Caquet, puis Mauricette son épouse, aidant sa fille Aline à tenir le
coussin des ciseaux, puis Monsieur le Maire : Gérard Charles Martin et le
Député Monsieur Robert Wagner
Voici le
discours de Pierre Caquet :
Monsieur le
Représentant du Préfet,
Monsieur le Maire,
Monsieur le Député,
Monsieur le
Conseiller Général,
Mesdames et
Messieurs les Conseillers Municipaux,
Mesdames,
Mesdemoiselles, Messieurs, mes chers amis,
Le Syndicat et
l’Association Syndicale autorisée des propriétaires de la Rue du Colonel Fabien
sont heureux et fiers de vous accueillir à la cérémonie de remise de leur œuvre commune à la municipalité de Viroflay.
Nous vous souhaitons
la bienvenue dans cette rue, c’est à dire dans la voie du « partage »
mais aussi de la « rencontre » des hommes qui viennent de tous les
horizons et qui se croisent dans les chemins de la vie.
Je ne ferai pas un
long discours, mais je me dois, en ma qualité de Représentant élu des
propriétaires et des habitants de la rue, de brosser rapidement l’histoire qui
nous a conduits à ce jour solennel du 15 Juin 1974.
Notre voie existe
depuis 1908. Elle s’appelait alors le Chemin de
Les actes de
propriété de l’époque stipulaient notamment :
« Il sera
établi entre les propriétés de Mademoiselle Troupin, celle de Monsieur Herbron
d’une part, et celle de Monsieur Moser d’autre part, un chemin de terre allant
du chemin des Sables à la Sente de la Procession, chacun des comparants ou
leurs acquéreurs aura le droit de passage à tous terrains et usages à pied, à
cheval, avec voiture, chevaux, bestiaux, à toutes heures de jour et de nuit sur
le dit chemin de terre et dans toute son étendue.
Le dit chemin
devra être créé et maintenu en bon état
de viabilité, et plus loin : si une difficulté quelconque venait à surgir
relativement au dit chemin, elle serait examinée et jugée par la masse des propriétaires
réunis en syndicat.
Tous seraient tenus
de donner un avis et chacun serait obligé de se soumettre à la majorité ».
Vous voyez chers
amis, combien ces actes établis par nos prédécesseurs, étaient
« prophétiques » et « démocratiques » et, en définitive
nous n’avions qu’à suivre ce chemin……
Les maisons de cette
rue s’édifièrent par tranches successives en commençant par le bas et en
remontant vers la forêt.
Les trois premières
se plantèrent avant 1920, près de la Rue des Sables pour utiliser sans doute au
maximum la viabilité existante.
Entre 1920 et 1930
s’édifièrent 4 autres maisons en remontant la pente, dont celle habitée
aujourd’hui par Monsieur et Madame Antonin Garnaud.
Ces 7 constructions
ont plus de 50 ans.
Vous constaterez
qu’elles ont été construites solidement, comme leurs propriétaires !
Saluons au passage
notre vétéran de la Rue du Colonel Fabien : Monsieur Garnaud Antonin et
Madame. C’est à lui que nous devons le nom du
Colonel Fabien, car Monsieur Garnaud Antonin a été maire adjoint élu à la libération avec
Monsieur Bizet Maire de Viroflay et c’est à cette époque que fut changé
l’ancien nom d’Antoine Herbron, l’un des premiers propriétaires de 1908.
Après 1930, les
constructions continuèrent à un rythme plus ralenti, de sorte qu’en I964, il y
a l0 ans, nous comptions au total 12 maisons seulement dans cette rue.
De 1965 à 1970, 3
nouvelles constructions sortirent de terre et enfin de 197I à 1974, grâce à la
viabilité instituée, 4 jolies maisons vinrent compléter la collection des 19
maisons actuellement existantes.
Pour clore cette
entrée en matière historique, rappelons qui était le Colonel Fabien :
De son vrai nom
Pierre Georges, Fabien fut l’un des premiers Francs Tireurs Partisans
appartenant à
Notre rue, ce sont
des maisons anciennes et récentes mais toutes coquettes. C’est aussi et surtout
des “personnes rassemblées“ et qui s’entendent bien. Des personnes qui ont
décidé de transformer leur chemin de terre devenu impraticable en chemin de
pierre et de goudron, pour épouser leur époque et s’éviter tout simplement de
se tordre les pieds dans les ornières et d’y sacrifier la suspension de leur
voiture !
C’est à partir de
cette recherche d’une meilleure qualité de vie que, dés 1966, trois
propriétaires s’unirent pour trouver ensemble le moyen d’en sortir. Ces trois
propriétaires devinrent vite des amis car ils devaient s’épauler mutuellement
pour vaincre toutes les difficultés qui leur barrèrent la route !!
Remercions au
passage ceux qui répondirent à leur appel de 1966.
Grâce notamment à un
petit bouquin prêté par Monsieur Guérard, conseiller municipal, le trio des
propriétaires découvrit, oh miracle, une législation ancienne de 1865 sur
l’aménagement des lotissements défectueux.
Cette législation
permettait d’obtenir 50% du prix des travaux en subvention du Ministère de
l’Equipement et le solde en prêt de la Caisse des Dépôts avec intérêts bonifiés
par la Préfecture.
Dés lors, avec
l’accord de tous les propriétaires, réunis chaque année en Assemblée Générale,
nous mîmes 6 ans à remonter la filière et à constituer des épaisseurs de
dossiers incommensurables !
Nous gardons notre
reconnaissance à l’ancienne Municipalité de Viroflay qui a donné un avis favorable à l’agrément de notre
Association Syndicale autorisée et a fait construire notre égout.
A Monsieur le Préfet
des Yvelines qui a agréé notre association et donné un avis favorable à nos
demandes de subvention et de prêt.
A nos député et
conseiller général, Messieurs Wagner et Renaud qui ont suivi nos dossiers, avec
beaucoup d’autres personnes dont la liste serait trop longue à citer, mais que
nous n’oublions pas et qui, pour beaucoup, nous font la joie d’être présentes,
ou se sont excusées de ne pouvoir venir à cette cérémonie amicale.
Toute cette action
des propriétaires a duré de 1966 à 1971.
Enfin, forts de
l’appui de la nouvelle municipalité de Viroflay conduite par Monsieur Gérard Martin,
nous sommes venus à bout des dernières formalités et la construction de la voie
commencée en mai fut terminée le 15 Juillet 1971.
Que tous nos amis
soient ici remerciés, sans oublier :
-
notre receveur, Monsieur Robert Luquiau
et sa collaboratrice Madame Foisnel,
-
notre technicien Ingénieur des
Travaux publics de l’Etat,
-
les techniciens, conseillers
technique et juridique et les ouvriers qui ont contribué à la construction
matérielle de notre voie.
Depuis 1971, nous
avons achevé notre œuvre, avec l’accord unanime de tous les adhérents de notre
Association Syndicale, que nous avons toujours tenus au courant et qui nous ont
toujours soutenus.
Grâce à la viabilité
instituée, le terrain en friche du Groupement des Assurances Nationales fut
vendu à quatre nouveaux propriétaires que nous avons été heureux d’accueillir
et qui, aujourd’hui, nous accueillent à leur tour dans leurs nouvelles maisons.
Il m’appartient de
souligner que malgré la durée de toutes ces vicissitudes, l’arrivée de nouveaux
voisins, tous les propriétaires sont restés unis autour du Syndicat dont
l’équipe initiale de 1966 reste toujours solide et s’est complétée de l’apport
de jeunes propriétaires.
L’union de notre
équipe élargie explique que, du début à la fin, nous ayons réussi à la
satisfaction générale.
Par exemple, le
raccordement des nouvelles propriétés aux réseaux existants obligeait
théoriquement à l’ouverture de 16 tranchées dans cette voie neuve. Nous avons
réussi à les réduire à quatre et à faire que les blessures soient ensuite bien
cicatrisées.
Une menace de
destruction de la rue par la Générale des Eaux a été écartée devant le front
uni des adhérents et l’appui de la municipalité de Viroflay.
Enfin, un poteau
d’incendie a été installé.
Nous voici donc fin
prêts, Monsieur le Maire, pour remettre à
En conclusion,
permettez-moi de dire ceci :
La loi sur les
lotissements défectueux de
Regrettons que cette
loi ait cessé trop tôt, puisque d’autres lotissements défectueux n’auront plus
maintenant la possibilité de suivre notre exemple, ce qui nous apparaît comme
une régression de la politique participative dont on parle tant !
Que représentent
Nous sommes heureux,
Monsieur le Maire, de vous les remettre solennellement aujourd’hui, sachant que
notre association continuera d’exister pendant encore 17 ans, puisque nous
continuerons de payer notre emprunt à la Caisse des Dépôts et Consignations,
avec l’aide de la Préfecture et de la Municipalité, et que, grâce à notre
union, nous continuerons de participer à la constante amélioration de la
qualité de la vie dans notre charmante commune de Viroflay.
Cet
évènement est
Echo de
Viroflay - Septembre 1974
4. Ouverture à l’environnement
L'Autoroute
Dès
Le
Les sens uniques de circulation –
La «
A la
satisfaction générale de tous les riverains, exprimés à Mr Le Maire, lors de sa
réunion dans le quartier le 24 janvier 2007, par notre Présidente Sabine
Besnard, l’Association vient d’obtenir sur le budget communal 2006 l’enfouissement
des lignes aériennes, le remplacement des poteaux inesthétiques et dangereux,
par huit candélabres choisis, dont l’éclairage excellent met en valeur la
réfection des bordures de trottoir et leur revêtement de couleur rouge
La Ville aux Bois
En 1975
un évènement considérable se produit dans le quartier des Sables avec l’achat
par préemption Municipale de
Nous
allons raconter plus loin l’histoire de cette ancienne demeure seigneuriale,
mais pour l’instant écoutons Claire
Luxereau, une habitante du quartier :
« En 1976, la municipalité
Notre
En 1977, les habitants de la rue
du Colonel Fabien qui vivent agréablement dans une belle rue toute neuve,
apprennent que la Municipalité a l’intention d’acheter la mystérieuse propriété
qui se trouve juste au bas de sa côte, « La Ville aux Bois ».
Monsieur Gazeau, alors conseiller
municipal, propose aux habitants du quartier de venir visiter afin de voir ce
que l’on pourrait en faire. C’était le 11 mai 1977. Le parc était fleuri, la
maison un peu défraîchie mais d’un charme fou, séduit les visiteurs. Très
intéressés, les riverains proposent de participer en nombre, d’abord à des
réunions d’information, pour l’élaboration d’un projet de réhabilitation de
cette belle demeure que la ville décide de consacrer à l’enfance. Quelle belle
idée !
Sous l’impulsion de Dominique
Olendorff, à l’époque responsable de la petite enfance à Viroflay, un groupe de
travail, auquel nous participons, se constitue et dans l’enthousiasme (quelque
fois dans la discussion vive) élabore avec l’architecte, le plan de
restructuration de cette maison des enfants : choix des peintures,
aménagement du parc, ce groupe met au point un projet d’atelier : peinture,
expression corporelle, penture sur soie, bricolage, initiation musicale,
poterie, heure du conte.
Les enfants de la rue, nombreux,
attendaient impatiemment leur ouverture, ils furent bien déçus quand la
nouvelle tomba : le retard dans les travaux ne permettait pas de commencer
à la date prévue. Les riverains ne se laissèrent pas gagner par la déception et
il leur vint l’idée de proposer leurs propres garages en attendant. Aussitôt
dit aussitôt fait et après vérification par la mairie de la sécurité de locaux
offerts, les ateliers ouvrirons leurs portes, comme prévu, en octobre 1977.
Quelle animation dans notre rue,
le soir après l’école et les mercredis, tous ces enfants du quartier, les
moniteurs des ateliers, les parents allant d’un garage à l’autre, cela dura de longs
mois.
L’installation définitive à la
Ville aux Bois donna lieu à notre première fête, qui fut suivie de beaucoup
d’autres encore aujourd’hui, car le quartier en a pris l’habitude. »
Toujours
soutenus par Dominique, qui n’hésitait pas à faire fermer la rue à toute
circulation automobile, nous organisions des journées mémorables auxquelles
participaient activement les centres de loisirs et les habitants du quartier
petits et grands.
Mais il
restait un point d’ombre. La ville ne pouvait disposer de la totalité de la
maison qui était occupée par des amis de l’ancien propriétaire qui ne venaient
que le samedi et le dimanche et refusaient de partir. Nous regrettions vivement
que la municipalité ne parvienne pas à obtenir leur départ par une négociation
amiable. Cette question resta à l’ordre du jour de nombreuses réunions de
l’association jusqu’en 1980, date à laquelle l’espoir revint.
Le
service culturel nous proposa ainsi qu’aux habitants du voisinage, de nous
pencher sur un autre projet pour la Ville aux Bois, celui d’une maison de
quartier qui deviendrait aussi dans la journée « un lieu de rencontre pour
les familles, les associations diverses, etc, gérée par un comité de quartier,
tout en restant destinée aux enfants en fin d’après midi et le mercredi. On
prévoyait même d’installer dans ce fameux rez de chaussée une antenne de la
mairie, bureau de poste.
Mais
hélas en 1987, 10ans après, l’appartement était toujours occupé et nos demandes
devinrent de plus en plus pressantes jusqu’en 1988 où la demeure devint enfin
libre. Notre joie fut cependant de courte durée car le dialogue autour de
l’utilisation des locaux vacants fut interrompu et nous apprîmes indirectement
la décision municipale d’y installer une crèche.
Nous
étions déçus, moins par la décision prise qui répondait à un réel besoin, que
par l’impossibilité de mener à bien un projet concerté qui avait rassemblé un
temps les habitants du quartier et les services municipaux. »
Dès cette
époque, 1a
Par
ailleurs cette décision permet à la municipalité de réaliser un
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Participation à la vie municipale
En 1983,
François Lemaire, directeur de l'A S A, décide de se présenter aux élections
municipales de Mars 1983.
En effet
un maire adjoint de Viroflay accuse l’Association de se servir de cette
collecte en vue d’un rapport financier ou électoraliste. Pour mettre fin
rapidement à cette polémique stupide François Lemaire démissionnera de la direction de l’Association où il sera
remplacé par Philippe Luxereau.
Les
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Le parc forestier de la Baraque et le
ramassage du bois mort dans la forêt de Fausses Reposes
En 1982
Sur
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Notre
journée Forestière du 6 novembre 1993
Nos
journées « ramassage de bois » sont l'occasion de promenades et pique nique en forêt, mais
toujours terminées par un pot de l'amitié (vin chaud ou planteur en fonction de
la température)
La
dernière journée de ramassage a eu lieu le 25 février 2006 sous la
responsabilité de Yu-Ing et Alexis Galley, qui ont organisé la sortie de main
de maître
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Le
rassemblement final de notre après midi du 25 février 2006
Protection de nos maisons contre les
cambriolages
Nos
efforts se coordonnent maintenant avec l’opération « Sécurité
Vacances » organisée chaque été avec par la Municipalité et le
Commissariat de Police, auquel nous transmettons en une seule fois l’ensemble
des fiches remplies par les habitants comportant leurs dates d’absence et leurs
n° de portable collationnées par le
« Responsable Sécurité » de l’Association.
Lors de
leur tournée, les agents de police mettent une fiche de passage dans nos boites
aux lettres et signalent au responsable où à la personne possédant les
coordonnées des absents, toutes anomalies constatées. dans leur maison où leur
jardin.
Transformation de l’Association de la
Rue du Colonel Fabien
5. Nos fêtes
Chaque
Au
Je vais
vous dire plus loin l’histoire de cette
grande Maison de Maître qui devint une Maison Communale en 1975 mais, pour le
moment, laissez-moi-vous raconter quelques unes de nos fêtes.
Ces
Que
.
En 1989,
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Une
L'idée
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Puis
Dans
Dominique
Leguern
Activités communes
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Ainsi
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Je ne
remercierai jamais assez Mauricette Boulay, devenue Madame Caquet, épouse de
notre premier Président – Directeur de notre association de 1968 à 1986, et qui
bien voulu lui succéder comme trésorière après le décès de Pierre le
02.09.1986, jusqu’à son départ en 1995, tout en aidant les enfants du quartier
en difficulté scolaire.
-
Notre
fête du 30ème anniversaire en 1998 à la Ville aux Bois
Elle a
marqué une étape importante dans la vie de notre Association car nous avons
fait une exposition de tous les travaux et reconnaissance du passé qui ont
émaillé 30 ans de vie commune dans le quartier
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Mauricette
est revenue exceptionnellement à cette occasion.
D'autres
-
Notre
journée annuelle des échanges des plans du Colonel…
…et
Nous
avons partagé le 10 mai 2006, les plans annuels du Colonel, pour la 10ème fois
avec toujours autant de plaisirs simples de la nature et de l’amitié.
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Premier échange de plans du
24.05.1998
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10 ème échange des Plans - 2006
Merci à
Sabine et François Besnard d’avoir repris l’idée lancée en 1997 par Bernard
Clot, lui aussi excellent jardiner de la rue du Colonel Fabien.
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Le
Salon du vin
Sous
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Nos deux derniers Salons du Vin ont eu lieu à
la Ville aux Bois le 20 novembre2004 avec Mr Michel Arnaud, adjoint de Mr
Michel Loiseau, sur les « Cotes du Rhône Sud » et le dernier le 2
décembre 2006, animé par Mr Michel Loiseau, Président du cercle œnophile de
Viroflay, sur « les côtes du Nord septentrionales.
Ces
exposés culturels, remis ensuite par écrit aux personnes intéressées, sont
suivis de la dégustation habituelle et rencontrent toujours un franc succès.
-
La
« Giroflée Libre »
En 1995,
avec le lancement de la « Giroflée Libre » François
Elle est
due à l’initiative de Susan Clot, notre présidente de cette période, à laquelle
notre Association reste reconnaissante. Avec le N° 31, elle a fêté l’an dernier
le 10ème Anniversaire de sa création .C’est à chacun des membres de
l’Association de continuer d’alimenter les rubriques par les nouvelles du
quartier, mais aussi par nos échanges de savoir, d’expériences et de voyages.
La
conservation des archives de «
François
Lemaire qui, avec son épouse Gisèle, vont nous quitter pour une petite maison
dans une région verte du Nord.de la France, en raison de leur âge et de la
maladie de parkinson, seront heureux de conserver ce lien avec tous leurs
anciens voisins et amis.
L'histoire
Par
exemple en 2008, pourquoi ne pas fêter avec éclat le centenaire des 4 maisons
dont nous avons parlé ci-dessus ?
6. L’avenir
Notre
Association continuera sa marche en avant, ponctuée par ses réunions de Conseil
et d’Assemblée Générale Annuelle, qui organise avec succès notamment chacune
des Fêtes de rentrée du mois de septembre, ainsi que d’autres rendez vous
culturels ou festifs.
Voici par
exemple le calendrier de nos projets 2007 décidés par notre Assemblée générale
du 21 janvier
-
Sortie
de printemps.
On envisage une visite éventuelle de l’Orangerie du
Château de Versailles, déjà en vue l’an dernier, mais qui soulève des
difficultés matérielles. Comme solutions de rechange, sont proposées la visite
des bosquets de Versailles ou celle du parc de Saint-Cloud avec l’ancien
château. Les dates restent à fixer. Pour ce qui est du parc de Saint-Cloud, on
pourrait prévoir une sortie pique-nique le 9 ou le 16 juin.
-
L’échange
de plants et semis. Il aura lieu le samedi 12 mai.
-
La
fête de
-
La
fête de
-
La
« Giroflée Libre ». Le numér0 32 paraîtra au printemps.